Bon ben je vais faire comme plein de monde et vous parler de la série qui fait fureur ces temps, Stranger Things, sur Netflix. Et je vais faire comme plein de monde aussi pour dire à quel point c’est de la balle. On s’est alignés les 8 épisodes de la saison en 2 soirées tellement c’était bien et prenant (et encore, 4a c’est parce que fallait se lever le matin pour aller bosser). Alors kezako que ce Stranger Things? Cette série se déroule dans les années 1980 et l’on y suit un groupe de gamins, pré-ados, des peu sociables qui se font emmerder, des geeks qui jouent à D&D et sont les intellos de service. Un soir, l’un d’entre eux disparaît sans laisser de traces. Partis à sa recherche, ses potes vont tomber sur une mystérieuse jeune fille au crâne rasé et portant une chemise d’hôpital. Et à partir de là, les choses vont gentiment partir en sucette. Alors bon, sur cette base, avec l’ambiance Goonies/ET dont on a beaucoup parlé, j’ai lancé la série, et j’y ai découvert aussi une autre ambiance, en plus, très sombre, avec un fort suspens et quelques scènes qui font sursauter ; j’ai d’ailleurs regardé la série avec quelqu’un d’un peu sensible à ce genre de chose, et je peux vous assurer que ça marche bien, la série est assez dark et a ses moments qui filent un peu les chocottes. Au programme donc, un monstre, des pouvoirs psys, de la manipulation, du complot, de l’action, du suspens, de l’humour, de l’amitié, de l’amourette (mais pas trop, juste ce qu’il faut), pour un résultat absolument réussi, et une série super prenante.
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Doctor Panic et Le Joueur de Flûte
Encore un petit billet pour vous présenter deux jeux découverts il y a pas très longtemps et qui m’ont bien plu. Comme d’hab, je ne vous propose pas une étude approfondie en ayant été au plus profond des jeux, juste un avis après quelques parties, donc ça vaut ce que ça vaut.
Doctor Panic
Celui-là, je le suis depuis un moment via Facebook et les divers salons où il a été présenté, à l’origine sous le titre de Panicobloc. Quand il est enfin sorti, chez Repos Prod, je m’en suis emparé sans trop réfléchir parce que c’est du fun assuré. Bon, c’est un jeu de Roberto Fraga, donc il y a de bonnes chances pour que la déconnade, la poilade et le nawak soient au rendez-vous. C’est le cas. Dans ce jeu, les joueurs vont former des équipes de 2 joueurs et se mettre autour de la table. On joue cependant en coopératif. Il va en effet falloir travailler tous ensemble pour sauver un patient dans le temps imparti. Et ce au-travers d’une série de 8 épreuves ; chaque équipe doit accomplir les 8 épreuves et si vous avez terminé avant les autres, vous pouvez du coup aller aider les équipes qui ont plus de peine.
Le monde de Dory
Fan de Pixar depuis leurs débuts, c’est toujours avec un grand plaisir que je me déplace pour aller voir leurs créations. La dernière en date c’est Le Monde de Dory (Finding Dory), suite du Monde de Nemo (Finding Nemo, eh oui). 13 ans après quand même. Il aura fallu tout ce temps pour revenir avec une histoire reprenant les mêmes personnages mais qui constitue un vrai film et pas une suite faite n’importe comment.
Dans ce long-métrage, après une introduction sur l’enfance de Dory (tellement mignonne petite avec ses grands yeux), on revient à la vie après le film précédent. Dory, Marin et Nemo vivent ensemble, jusqu’au jour où notre poisson bleu aux troubles de la mémoire immédiate a des flashs de son passé. Dory décide de partir à la recherche de ses parents, et les deux poissons clowns vont l’accompagner. Traverser les océans est toujours une source d’aventures et de rencontres. Surtout qu’une fois sur place, le trio n’est pas au bout de ses surprises. Action, humour, suspens, émotion, tout va s’enchaîner dans ce film d’une grande qualité qui combine le road movie sous-marin (première partie) et le film d’action/espionnage rocambolesque (la suite), avec des personnages hauts en couleur.
Bon ben comme d’habitude Pixar envoie du bois au niveau technique. Les images sont superbes, les animations de grande qualité, les expressions et les différents rendus sont de très haut niveau. La bande-son aussi est vraiment réussie. Bref, c’est vraiment un très beau film. Mais au-delà de ça, c’est aussi une réussite pour la partie « racontage d’histoire ». Et même si le scénario est assez simple, afin de ne pas perdre le jeune public, Pixar démontre une nouvelle fois comment fonctionnent l’art et la manière de bien narre une histoire. Les personnages sont attachants, l’émotion est forte (comme d’hab j’avais ma petite larme au coin de l’œil), l’humour est réussi et tape à différents niveaux pour différents publics, on a un rythme bien dosé pour le suspens et l’action. Encore une fois, Pixar nous offre une très belle réussite.
Mama
Que voilà un véritable bon film d’ambiance. Une ambiance glauque, sombre, tendue, oppressante. Souvent qualifié en film d’horreur, je le mettrais plus en film fantastique très sombre et quelques sursauts. Lorsque deux fillettes disparaissent brutalement avec leur père à la mort de leur mère, tout est mis en œuvre pour les retrouver ; d’autant que le père est suspecté du meurtre de la mère. On ne retrouvera les fillettes que 5 ans plus tard, grâce à l’opiniâtreté du frère de leur père qui n’a jamais baissé les bras. Et elles vont aller vivre chez lui (qui mène une vie plutôt tranquille avec sa copine rockeuse). Oui mais voilà, les deux fillettes n’ont semble-t-il pas vécu seules pendant ces cinq années. Et l’entité qui les a accompagnées ne semble pas fondamentalement vouloir leur lâcher la grappe. Bien sûr, on se doute que ces enfants ayant vécu loin de toute civilisation pendant aussi longtemps sont affectées, surtout la plus jeune. Le psychiatre qui les encadre aura d’ailleurs bien du mal à démêler tout cela. Mais c’est surtout la compagne de l’oncle qui va se retrouver confrontée au mystère épais entourant ces deux fillettes. En s’attaquant au problème, elle va aller à la rencontre de l’indicible. Continuer la lecture de Mama