Bon je crois que si vous passez de temps en temps par ici, vous êtes au courant : j’aime beaucoup jouer. Les jeux de société sont une grande passion, et qui dit « passionné » dit « avide de découvrir des nouveautés ». C’est toujours un grand plaisir de découvrir des jeux que je ne connaissais pas, surtout quand ils sont bons ; et je suis plutôt bon public avec des goûts assez variés. Ces derniers temps, j’ai eu l’occasion de tâter de plusieurs créations que je ne connaissais pas et sur lesquelles je vais vous donner un avis tout frais qui vaut ce qu’il vaut (la plupart du temps, je n’ai qu’une ou deux parties au compteur, c’est donc de la pure découverte). Comme il y en a eu pas mal ces derniers temps, je vais découper ce billet en deux parties. Dans cette première, je vais donc vous parler de Mysterium, Celestia, 10′ to kill, Evolution, et Le Petit Chaperon Rouge, Continuer la lecture de Découvertes ludiques récentes
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Le voyage d’Arlo
L’autre jour avec les petiots on est allés voir Le Voyage d’Arlo (« The Good Dinosaur » dans la langue de John lasseter et franchement pour une fois le titre vf ne démérite pas). Ce petit dernier de chez Pixar arrive la même année que le fabuleux Vice-Versa qui a posé la barre très très haut ; et on reste dans du très bon film, toujours avec la qualité Pixar. Sans être au niveau de son prédécesseur, Le Voyage d’Arlo reste quand même un joli petit bijou, le genre de film plein de belles choses, de tendresse, de beaux messages, mais aussi de suspens et de tension (la petite de 5 ans était parfois bien tendue sur son siège).
Le film part sur le postulat que la météorite à l’origine de l’extinction des dinosaures a frôlé la Terre sans la heurter, et donc ces dinosaures ont continué à exister, à se développer ; ils sont devenus plus « civilisés », les herbivores cultivant les champs etc. Et dans ce contexte, l’espèce humaine qui débarque a l’air d’un animal sauvage. Arlo, un jeune dinosaure un peu peureux, va se retrouver contraint d’effectuer un voyage en compagnie d’un jeune humain qui devient son animal de compagnie. D’abord dans une relation pleine de tension, ils devront apprendre à se connaître pour faire face aux terribles difficultés se dressant sur leur chemin. On va donc vivre une sorte de road movie décalé mâtiné de buddy movie entre nos deux personnages si différents qui vont finir pas être évidemment très unis (et on ajoutera une ode au western). Continuer la lecture de Le voyage d’Arlo
Hotel Transylvanie 2
Après un 1er opus fort sympathique (sans être un grand chef d’œuvre), Genndy Tartakovsky (oui, le monsieur de Dexter’s Lab, rhaaaa) nous revient avec Hotel Transylvanie 2 ; sur le principe habituel de la suite : on prend les mêmes et on recommence mais en décuplant les thèmes et situations du premier. Du coup on retrouve notre prince vampire Dracula qui tient toujours son hôtel pour monstres. Sauf qu’après avoir vu sa fille sortir avec un humain, l’endroit est devenu ouvert aux humains aussi, lieu de cohabitation qui a permis à tout le monde de savoir que les monstres existent, qu’ils ne sont pas méchants et qu’ils peuvent vivre comme tout le monde. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes? Il fallait du coup trouver le twist qui allait mettre du sel là-dedans… Il est double. D’une part Mavis et Jon vont être parents ; et en plus le père de Dracula, Vlad, s’avère être un horrible méchant vieux vampire très à l’ancienne complètement opposé à tout rapport avec les humains, hormis si ceux-ci servent de nourriture. Dracula va se retrouver à devoir garder son petit-fils pendant quelques jours, sans les parents. Comme le petit bout ne semble pas démontrer de réelles nature vampirique, le grand-père va tenter de provoquer l’apparition de celle-ci en le confrontant à tout ce qui fait sa nature de monstre, ceci avec l’aide de ses vieux amis la momie, le loup-garou, l’homme invisible, le monstre de Frankenstein et le blob. On va enchaîner les situations tordues et les délires, les rencontres imprévues et les situations rocambolesques, en avançant vers un final où le méchant Vlad va venir semer le trouble.
Rien de réellement transcendant dans le film, que ce soit dans le scénario ou les gags, la plupart des trucs sont convenus et connus. Mais sans être renversant, le tout s’avère drôle et sympathique. Le renversement de situation avec les monstres devenus gentils s’avère plutôt convaincant, même s’il ne révolutionne pas le genre (j’ai un petit faible pour le loup-garou qui donne des cours de tennis et chasse de nuit). Les personnages sont bien pensés, leurs interactions sympathiques et la modernisation de certaines créatures dans leurs rôles devenus pépères est assez bonne. L’animation est bonne, le film tient un bon rythme. Au final, on se retrouve devant le même genre de produit que le premier opus : divertissant et amusant mais sans plus. Les gamins s’éclatent plus que moi, je dois dire, on sent qu’il n’y a pas trop d’adultes dans le public-cible (ce n’est pas du Pixar quoi). Bon mais pas indispensable. Disons juste que ça change des films d’animation pour enfants plutôt mièvres avec de gentils héros au cœur pur. Même si la morale reste sauve et que tout le monde s’avère quand même gentil au bout du compte.
Le Petit Prince
Attention billet bi-classé ludico-cinématographique. En effet, après avoir été voir le film Le Petit Prince avec les loulous, nous avons tâté du jeu de société (le nouveau qui vient de sortir). Et franchement c’est du bon. Les deux.
Bon, commençons par le film, cette nouvelle adaptation du Petit Prince singée Mark Osborne (co-réalisateur de Kung Fu Panda quand même, c’est pas rien). Ici on va suivre les aventures d’une jeune fille entre l’enfance et l’adolescence accrochée à une mère stricte pour qui seul compte le travail. Cette mère a un avenir tout tracé pour sa fille afin d’en faire la meilleure des meilleures dans la meilleure école. Tout est centré sur la productivité, la croissance, et le résultat pécuniaire, dans une société carrée, grise, triste et monotone. En déménageant, cette famille monoparentale va se retrouver voisine du seul hurluberlu de ce monde, un vieil homme fantasque à la maison de travers, au jardin foisonnant, qui a un avion dans son arrière-cour, et chez qui tout est ou va plus ou moins de travers, mais dans le bon sens du terme, poétique, décalé, artistique. Bien entendu, la petite fille va découvrir au travers de cet homme le monde des rêves, des passions, de la poésie. Cet aviateur s’avère être une version fantasmée de Saint-Exupéry qui va ainsi transmettre à la petite fille son histoire du Petit Prince. Les deux histoires vont s’entremêler en jouant sur deux méthodes d’animation et sur des tonalités différentes, pour se rejoindre au final. Continuer la lecture de Le Petit Prince