Archives par mot-clé : jeu

Découverte ludiques récentes, suite

garetoileSuite du billet précédent sur des jeux auxquels j’ai pu me frotter récemment, cette fois je vais vous parler de Gare à la toile, de Loup-Garou pour une nuit, de l’extension Chibis pour Takenoko et de Dino Twist.

Gare à la toile

Ce jeu familial de Roberto Fraga et illustré par Doris Matthäus a pas mal fait parler de lui avec plusieurs prix. C’est un jeu large public, pour 2 à 4 joueurs dès 6 ans pour des parties d’une vingtaine de minutes. Le plateau de jeu se monte en 3D avec un fond reposant sur la boîte, des troncs d’arbres aux coins sur lesquels repose un plafond représentant les branchages. Sur le fond se trouve un parcours sur lequel vont évoluer des fourmis (3 par joueur). Sur le plafond se trouve deux araignées, une troisième sous le plafond. Par un astucieux système d’aimants et de fil, l’araignée du dessous se déplace, monte et descend en fonction des mouvements des deux araignées du dessus ; et quand elle descend suffisamment bas sur une fourmi, elle l’aimante et l’emporte. Rien que là on a déjà un bel objet qui donne envie de s’amuser avec. Continuer la lecture de Découverte ludiques récentes, suite

Retour au jeu de rôles, écriture et ExtReM_37

extremPour celles et ceux qui suivent les lointains épisodes rôlistiques de ce blog, vous avez sans doute déjà vu passer le titre « ExtReM_37 ». Il s’agit d’un jeu de rôles que je tente d’écrire depuis pas mal de temps et qui a subi un nombre de rebondissements conséquents. Dont encore un tout frais. Ce qui m’amène bien entendu à faire un rapide historique du truc et un état des lieux ; pas une volonté de chercher des excuses en les étalant, les retards et tout les soucis étant généralement purement dus à moi et je dis donc avant tout « mea culpa ». Mais c’est vrai qu’il y a eu du bien chaotique derrière tout ça… Continuer la lecture de Retour au jeu de rôles, écriture et ExtReM_37

Pixels

MV5BMTYxMzM4NDY5N15BMl5BanBnXkFtZTgwNzg1NTI3MzE@__V1_SX640_SY720_Ca y est, j’ai vu Pixels, le film au principe absolument délirant qui me faisait de l’œil. Et finalement je suis bien content de ne pas avoir payé le prix excessif d’une place de cinéma pour aller le voir. Pixels est tiré d’un court métrage sympathique et a un super fond, sur le papier. Lorsqu’une sonde est envoyée dans l’espace au début des années 80 vers de potentielles civilisations extraterrestres, elle contient entre autres des images de jeux vidéos censés être représentatifs de la culture de la Terre. Oui mais voilà, comme tout le monde le sait, les jeux vidéo c’est violent. Et les aliens qui ont trouvés la sonde ont pris cela comme une déclaration de guerre. Les voilà donc qui débarquent sur Terre sous la forme de personnages de jeux vidéo. Humanité et aliens disposent chacun de 3 vies et le perdant décidera si la Terre est détruite ou pas. Il en résulte donc une série de matchs inspirés des classiques des jeux vidéos de l’époque mais en version grandeur nature, pour déterminer le sort de notre planète. Franchement sur le papier cela a tout pour plaire au public de geeks trentenaires/quarantenaires gamers dont je fais partie. Je dois même dire que la bande-annonce m’emballait pas trop mal. Avec Chris Columbus à la réalisation (c’est pas un manche quand même), avec des acteurs comme Michelle Monaghan, Sean Bean, Peter Dinklage, ou même Adam Sandler (qui sait porter des comédies bien délirantes), on avait de quoi espérer du bon.

Et bien j’ai été déçu. Le film souffre déjà d’un manque de rythme flagrant. L’introduction affreusement longue nous présente dans leur jeunesse le groupe de geeks qui va sauver le monde. Ensuite le film alterne les séquences délirantes de combats au sein de vieux jeux vidéo grandeur nature et de longues scènes de remplissage où l’on trouve des tentatives éhontées et déplacées de comédie romantique (si quelqu’un peut me donner un seul intérêt à l’histoire d’amour de ce film, qu’il vienne), de références à des films de guerre et d’honneur, et de films de gags lourdingues. Et là on a échec sur échec. Le film ne vaut finalement que pour les trop peu nombreuses et trop courtes scènes d’interaction en jeux vidéo grandeur nature, qui en plus ne sont pas suffisamment rythmées et progressives ; les intervalles sont tellement loupés que l’on perd toute la portée et toute l’intensité que ces scènes devraient avoir. Entre ces moments amusants et reposant sur de bonnes idées, on s’endort. Personnages archétypiques et pas charismatiques, clichés et autres scènes déjà vues et revues, manque d’entrain, rythme plat… C’est bien dommage parce que vraiment je croyais en ce Pixels.

7 Wonders Duel / Tales of the Arabian Nights

pic2576399Ce week-end j’étais avec les copains de Ch’piiL pour quelques heures de ludisme intense. Au menu, de nombreuses parties de jeux connus mais aussi deux très belles découvertes dont je vais vous parler rapidement (ben oui Noël approche gentiment, avec ses cadeaux et tout, et ces jeux ne sont pas encore dans mes armoires).

7 Wonders Duel

Si vous êtes complètement hors du monde ludique, je peux vaguement comprendre que vous ne connaissiez pas encore 7 Wonders, l’un des jeux les plus primés/prisés/vendus/joués de ces dernières années, succès planétaire critique et public. Pour les joueurs parmi vous, ce jeu est sûrement déjà connu, avec ou sans ses diverses extensions qui lui ajoutent une jolie profondeur. Oui mais voilà, 7 Wonders a un défaut : sa règle à 2 n’est franchement pas terrible. Voilà donc que Môssieur Antoine Bauza se ligue avec un spécialiste des jeux retors-vicieux à deux, Môssieur Bruno Cathala pour nous offrir une variation sur le même thème, mais spécifiquement pour 2 joueurs. Et c’est assez le pied. Alors bien entendu, certains mécanismes disparaissent (le draft, le commerce avec les voisins), d’autres apparaissent, mais on ressent le même fond de commerce. Continuer la lecture de 7 Wonders Duel / Tales of the Arabian Nights