Là, je retrouve vraiment la foi dans les films qui font flipper. Comme je le disais en parlant de Drag me to Hell, il y a quand même pas mal de déceptions. Mais là The Conjuring (ajout de « les dossiers Warren » en vf) est une belle réussite. Bon, ce n’est pas n’importe qui aux manettes puisque l’on retrouve à la réalisation James Wan (monsieur Saw quand même, et aussi réalisateur du fort sympathique Dead Silence dont je m’aperçois avoir oublié la chronique sur ce blog). L’histoire est celle de Ed et Lorraine Warren, mari et femme chasseurs de fantômes, l’un étant un exorciste et l’autre une médium. A eux deux ils ont travaillé sur de nombreux cas dans les années 60 et 70, démontant de nombreuses histoires sans fondement. Bien qu’ils aient réellement existé, l’histoire de ce film reste une fiction bien entendu, adaptée d’un cas réel des Warren. Celui de la famille Perron (les parents et leurs cinq filles) qui s’installe dans une belle grande maison à la campagne. Des éléments inexpliqués vont les pousser à faire appel au couple d’investigateurs du paranormal. L’entité qu’ils vont affronter ici se révèlera d’une cruauté et d’une puissance surprenantes et ils auront besoin de tous leurs talents pour découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire qui va venir se mêler de leur vie privée aussi. Continuer la lecture de The Conjuring
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Pacific Rim
Encore un blockbuster de l’été que j’ai loupé de peu au cinéma ; ça commence à bien faire. rattrapage donc à la maison. Il faut dire que Pacific Rim me faisait de l’œil depuis longtemps. Vous alignez les mots « Del Toro, robots géants, kaijus » et je ne peux que démontrer une impatience certaine. J’avoue. Pacific Rim part donc d’une faille dans le Pacifique ouverte sur une sorte d’autre monde d’où proviennent des kaijus, des monstres géants qui attaquent l’humanité sur les bords de l’océan, et qui déciment pas mal. Pour leur faire face, l’humanité s’est alliée et on a construit des jaegers, des espèces de robots géants pilotés par des duos de pilotes reliés mentalement entre eux et au robot. Le film ne s’attarde pas sur les débuts de cette guerre et nous épargne de trop longues minutes de mise en place. On passe directement au cœur de la guerre, quand ça charcle et que ça castagne sévère. Quand en fait les kaijus de plus en plus nombreux et fréquents reprennent le dessus sur une humanité qui croyait tenir le bon bout avec ses jaegers. Un petit groupe de pilotes résiste et avec leurs derniers robots ils vont chercher à mettre un terme définitif à l’invasion des kaijus (le « définitif » de cette phrase étant sujet à caution puisque Del Toro bosserait sur un scénario pour un Pacific Rim 2). Évidemment, on en va pas louer ce film pour ses qualités scénaristiques ; l’histoire ne regorge pas de trouvailles monstrueuses et ne va pas révolutionner le monde du cinéma. Non, on regarde Pacific Rim pour en prendre plein la gueule. C’est du grand spectacle et là franchement c’est une grande réussite. Continuer la lecture de Pacific Rim
Rampage
Grâce aux potes qui sont allés à Essen, j’ai pu récupérer Rampage pour la ludo, et j’en suis très content. Faut dire qu’il me faisait de l’œil. Du coup, comme il était livré avec un ex-ludis et un beau tshirt, j’ai craqué. Sans regrets. Rampge c’est la nouvelle création de Ludovic Maublanc et Antoine Bauza, un jeu fun et délirant qui n’est pas dénué de petites considérations tactiques. Le plateau représente une ville, avec différents quartiers. A certains endroits on y trouve des ruines, des emplacements surélevés indiquant les lieux où vont s’élever en début de partie des bâtiments, à savoir des espèces de mille-feuilles composés de tuiles en carton épais soutenues par des meeples de différentes couleurs. Chaque joueur (de 2 à 4) prend alors le contrôle d’un monstre, chacun commençant à un coin de la ville. Le but va être de démolir ces immeubles pour dévorer un maximum d’étages et de meeples. A noter que chaque monstre est doté de 6 dents, dont 2 inamovibles et 4 qui peuvent être perdues en cours de jeu. De plus, chacun reçoit un caractère changeant la manière dont il va marquer des points, un pouvoir qui lui donne une capacité spéciale, et un super pouvoir secret utilisable une fois par partie. Continuer la lecture de Rampage
Drag Me to Hell
Mes dernières expériences de films censés faire peur ont été un peu décevantes. Et là l’autre soir je me suis mis devant ce Drag Me to hell (« Jusqu’en enfer » en VF) dont j’attendais beaucoup parce que écrit et réalisé par Monsieur Sam Raimi à qui l’on doit la référence cultissime Evil Dead. Et je dois dire qu’il est bien plus tendu et flippant que pas mal d’autres vus récemment. La base du scenario est assez classique puisque l’on a une jeune femme bien sous tous rapports qui se prend de bec avec une vieille gitane, et cette dernière va lui lancer une malédiction qui fait que tout va aller mal pour notre dame au point qu’elle risque d’y perdre son âme. En plus elle a un mec assez cartésien qui bien évidemment va la soutenir par amour mais sans vraiment y croire. Rein de très novateur là-dessous. Mais par contre Raimi maîtrise son truc et du coup il traite ce sujet de très belle manière. Les séquences d’angoisse sont vraiment bien rendues, avec une progression bien amenée. Les effets gores sont là et le tout est saupoudré de ce qu’il faut d’humour et de trucs décalés pour pouvoir reprendre sa respiration. Sans compter que le final, même si on le voit venir, est très bien et place ce film hors de la catégorie « blockbuster d’horreur classique ». Continuer la lecture de Drag Me to Hell