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La Reine des neiges

reinedesneigesEt voilà pour le Disney de Noël 2013! Un film très sympa et vraiment agréable, si ce n’est peut-être un trop plein de chansons.

Adaptation allégée et plutôt libre du conte d’Andersen, ce film nous raconte les aventures de Anna et Elsa, filles du roi d’Arendelle. Anna est dotée du pouvoir de contrôler la glace et la neige, et elle en joue avec sa jeune sœur depuis longtemps. Mais lors d’un de ces jeux, Anna ne maîtrisant pas son pouvoir, Elsa est blessée. Pour la tirer de là, des trolls lui retirent tout souvenir de magie. Et afin de protéger Elsa, le château royal se ferme au monde extérieur et les deux sœurs ne se voient plus ; Elsa ne comprend rien de tout cela et rêve de voir les portes s’ouvrir. Ce sera chose faite lorsque, après la mort de leurs parents, Anna doit être couronnée reine. Rien ne se passe comme prévu, et Anna déclenche ses pouvoirs, sans vraiment les contrôler, plongeant le royaume dans un hiver éternel.

Elsa va décider de partir sur les traces de sa sœur enfuie afin de faire revenir l’été, laissant derrière elle l’amour de sa vie qu’elle vient de rencontrer. Pour affronter les dangers sur sa route, Elsa sera accompagnée par un montagnard peu habitué à voir du monde, Kristoff, dont le seul compagnon est un renne nommé Sven. Humour, action, suspens, retournement de situation, love story, happy end, tous les éléments sont là pour ce film destiné aux enfants mais qui saura plaire à de nombreux adultes.

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Deliverance

delivranceToujours dans la série « rattrapage sur les classiques pas encore vus », je me suis fait Deliverance l’autre soir, un film de Monsieur John Boorman sorti en 1972 ; et oui, ça nous rajeunit pas tout ça ma p’tite dame. Alors celui qui sortirait 4a maintenant en disant qu’il fait un survival se ferait probablement huer et traiter de petit joueur ; mais faut replacer ce film dans son contexte d’époque ; il a quasiment lancé le survival, il est terriblement violent et très crû pour cette période, extrêmement brutal. C’est devenu dpeuis une référence dans son genre.

Deliverance raconte la virée de quatre potes quarantenaires (aujourd’hui on y enverrait une troupe d’ados dans des miss à gros seins et court vêtues) sur une rivière. Ils veulent la descendre en canoë avant qu’elle ne disparaisse sous les eaux montantes dues à la construction d’un barrage en aval. Nos quatre gaillards vont donc loin en amont dans un village d’autochtones, où l’on rencontre entre autres un gamin difforme qui se révèle un dieu du banjo et qui pose là une scène culte avec un morceau musical magique, le fameux duelling banjos. Après avoir obtenu des gars du coin que ces derniers conduisent leurs voitures plus bas le long de la rivière, nos quatre lascars montent dans leurs deux canoës. Citadins avertis, ils ne sont pas complètement à leur aise, à part l’un d’eux qui se présente comme un habitué des virées en pleine nature. Et le passage de certains rapides ou la recherche de nourriture seront des éléments importants de l’expédition. La rencontre avec d’autres autochtones plus loin se révèlera nettement plus traumatisante avec la fameuse scène du « scream like a pig » qui a énormément perturbé les gens, et qui reste aujourd’hui encore particulièrement violente, animale, dérangeante. Tout va partir en couilles dès ce moment, et la survie des quatre aventuriers sera particulièrement difficile. Ils vont devoir lutter et repousser leurs limites aussi bien physiques que psychologiques ou morales, pour s’en sortir.

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Skyrim, la suite

Je vous avais parlé de mes premiers pas sur Skyrim (avec une longue intro nostalgiques à propos des autres Elder Scrolls). Puis je me suis calmé, mon PC a plus ou moins rendu l’âme (ou tout au moins une bonne part de celle-ci, pour peu qu’il en ait eu une mais là n’est pas le sujet). Pis paf, coup de bol, je trouve Skyrim sur xBox à prix cassé. YOupie ya, je craque. Et sans regret. Là j’ai pu le mettre sur mon grand écran HD, avec le son via le home cinema en 5.1 qui claque. Et hue, ben comment dire? C’est trop bon! Trop beau! Bon ben OK y’a des petits bouts de répétition de trucs que j’avais déjà vécu. Ca m’a permis de me faire la main au maniement au pad. Mais dès le début aussi j’ai trouvé plein de nouveaux trucs, genre « oh tiens y’a des saumons qui sautent pour remonter le courant » ou « ah y’a des effets de fumée dans les donjons » ou encore « ah parce que on peut voir aussi loin que ça » et autres joyeusetés que mon PC ne pouvait pas me fournir. Bon, OK on m’a dit que si je me trouvais un PC à jour, avec les mods graphiques qui vont bien, ce serait encore plus la tuerie de sa mère en short. Pis là je me suis dit que j’étais devenu un geek de salon parce que boarf, pas motivé. Continuer la lecture de Skyrim, la suite

Scott Pilgrim VS the World

Et voilà un film bien délirant qui me faisait de l’œil, que j’ai enfin eu le temps de visionner. Que les choses soient bien claires : je n’ai jamais touché aux comics, donc pas de comparaison possible. je ne vais donner mon avis que sur le film en lui-même. Scott Pilgrim VS the World raconte donc les aventures de Scott Pilgrim, un gars tranquille d’une vingtaine d’années, habitant Toronto, un glandeur un peu geek qui joue de la basse dans un groupe de rock pas connu. Il va rencontrer Ramona Flowers dont il va tomber follement amoureux (laissant au passage tomber sa nouvelle petite amie dont les 17 ans faisaient de toute manière bien trop jaser autour de lui). Mais pour sortir avec Ramona, il va devoir combattre et vaincre ses sept ex-petits amis maléfiques. Et c’est là que le délire commence. Chacun de ces gars a des pouvoirs spéciaux, et on va se retrouver au sein de bastons dignes de jeux vidéos. Un scénario pas très épais donc pour un film qui tape dans la geekitude. Et c’est plus les aspects visuels et sonores du film qui vont marquer.

Dès le début, le film marque son empreinte du monde des comics avec des incrustations d’onomatopées à l’écran ; oui, ça rappelle furieusement la série Batman de la grande époque, mais en moins low-cost, avec les technologies actuelles. Franchement, c’est sympa, ça donne tout de suite une ambiance, un style. On se sent dès le départ dans un univers décalé où tout peut arriver. Le début de l’histoire en lui-même est parfaitement standard dans un monde réel avec des gens sans rien de particulier. Scott joue dans un groupe de rock dans un garage, un bon rock, il a des tshirts des Smashing Pumpkins, c’est le bonheur. L’aspect délirant va par contre prendre l’ascenseur avec l’arrivée du premier ex maléfique de Ramona. Et ce sera parti pour des sauts dans tous les sens, des coups hallucinants, des déferlements d’énergie, des duels dignes de Dragonball ou Street Fighter, et des séquences complètement barrées. Le réalisateur s’est bien lâché sur le coup.

Et pourtant… le film est bien, amusant. mais il manque d’un je ne sais quoi pour le rendre vraiment bon. Les acteurs sont bons mais sans qu’il y ait vraiment une interprétation qui claque. Les combats sont rigolos, mais manquent des fois d’ambition et de carrément tout faire péter ; par contre on appréciera les différents adversaires, et les styles de duels, comme celui en musique. La fin semble plutôt plate et morne après tout ce déluge de délires. Je ne sais pas si c’est dû aux comics ou pas, mais voilà, il y a un grain de folie qui n’a pas assez poussé. C’est comme si le réalisateur qui s’est bien lâche n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions. C’est dommage car le film aurait carrément pu casser la baraque, il y a un super potentiel. Dans le genre bien délirant, il y manque l’humour que l’on a dans un Last Action Hero par exemple. Sans se prendre au sérieux, ce Scott Pilgrim n’arrive pas à passer complètement la barrière du délire.

Par contre, il y a la musique… Et là, c’est la classe! On a du rock, du vrai, du bon son garage, un groupe comme on peut en rencontrer qui joue dans un petit local à deux balles avec le matos qu’ils ont. Et toute la bande-son tient super bien la route. On y croit à fond.