Depuis la première bande-annonce, j’étais extrêmement fébrile et j’attendais avec une impatience non négligeable le visionnement d’Inception. Mais bon, les emplois du temps étant ce qu’ils sont, je n’ai pu le voir que tout récemment. L’attente a été bien longue, mais récompensée par un putain de très bon moment devant ce film. Bon, OK, je suis pas objectif, je suis fan de M. Nolan. Le premier film que j’aie vu de lui c’est Memento. Puis il y a eu Insomnia, Le Prestige, Batman Begins et The Dark Night (manque Following à mon plamarès donc). A chaque fois je me suis éclaté. Cette fois donc, Nolan part dans le thriller à tendance SF bien tordu et alambiqué ; d’un autre côté, avec lui, on tombe rarement dans la simplicité. Et ça faisait genre 10 ans que le bonhomme réfléchissait à ce scenario et le mettait gentiment en place. Alors fatalement, Inception ne se laisse pas juste regarder facilement, on rentre dedans et on part dans un autre monde, les méninges s’emballent et on ne peut que se poser de multiples questions et échafauder des théories sur le pourquoi du comment. En comptant que Nolan ne nous répond pas vraiment, le salaud. Volonté artistique? Provoc? Envie de faire parler de son film? Reste que la blogosphère est friande de ce genre de chose et que le sites tentant d’interpréter et décortiquer Inception sont légion. En tout cas, retenons que l’on a ici une leçon de très bon cinéma.
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Hitman
Alors l’autre soir je suis tombé un peu par hasard sur l’adaptation cine d’un de mes jeux video fétiches, le fameux Hitman. Pour rappel, on y jouait un assassin, appelé tout simplement 47, qui passait son temps à planifier des opérations afin de les exécuter avec le plus grand des sang-froids. Pas jeu d’action mais plutôt d’infiltration et limite tactique, Hitman offrait la possibilité de pénétrer au plus près de sa cible via déguisements, passages secrets, entourloupes, meurtre de gardes du corps, etc. On prenait un malin plaisir à aller à la cible le plus discrètement. Et en répandant le moins de sang possible. Je n’ai pas testé les 4 jeux de la franchise, mais j’ai un excellent souvenir de toutes les parties. Un jeu pas facile mais très prenant. Avec un personnage principal au look très classe et à l’attitude fort agréable. Sans compter que le scenario se révélait plus tordu par des liens entre les missions ; mais surtout on va assez loin au cours des jeux sur qui est derrière l’Agence employant 47, qui est 47, etc. Bref, que du bonheur (tiens, rien que d’écrire ça me donne envie de relancer les jeux). Les jeux ont eu leur petit succès qui es ont fait passer sur d’autres médias…
Millénium, le film
J’avais déjà dit tout le bien que je pensais des livres de la trilogie Millénium sur d’autres billets. On a donc eu droit, suite au succès énorme de ces bouquins, à l’adaptation ciné du premier volume (récemment suivie par celles des deux autres évidemment, mais je ne les ai pas encore vues) : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes. Pour rappel, l’histoire c’est celle de Mikael Blomkvist, journaliste indépendant vedette qui aime faire tomber les pourris. Suite à un procès qui lui pourrit sa carrière, il est engagé par un vieil homme d’affaires qui veut retrouver l’assassin d’une jeune fille. Petit détail, le crime a eut lieu 40 ans auparavant, sur une île coupée du monde faisant en sorte que le coupable est obligatoirement un membre de la famille. Le bouquin était particulièrement tordu, sombre, glauque, avec une enquête agréable, et un scenario vachement bien fout. Des personnages solides et crédibles. Et une ambiance très particulière, ne serait-ce que de par la localisation en Suède avec ses noms imprononçables et sa culture particulière. Ca nous change (en bien) des polars typés à l’américaine. Notons que Mikael se voit adjoindre les services d’une certaine Lisbeth Salander, jeune femme rebelle tatouée et piercée mais aussi petit génie de la technologie et de l’informatique au QI très largement hors normes.
Halloween (version Rob Zombie)
Je n’ai qu’un souvenir lointain et un peu flou de l’original de Carpenter, mais Halloween reste pour moi un grand moment de film de flippe et de slasher. Je me souviens en avoir bien frissonné. Bref, quand j’ai trouvé cette version en DVD à pas cher, j’ai craqué. Et l’autre soir j’ai enfin pris le temps de glisser la galette dans le lecteur. Alors évidemment, avec Rob Zombie aux manettes, on ne pouvait pas s’attendre à un remake bucolique. Non, là on va dans le plus sombre, plus gore, plus violent, plus dur. C’est trash et c’est du lourd. Bien entendu, il y aura des nuées de fans hurlant au scandale et à la trahison, mais moi je ne suis pas un intégriste carpenterien, et franchement j’ai bien aimé.
Le film se passe en deux parties, tout comme deux acteurs se partagent le rôle du terrifiant Michael Myers. Et ça passe bien, on a une bonne mise en situation du personnage. Ce film se veut une sorte de préquelle expliquant davantage le passé de Myers que le petit bout que l’on trouve dans l’original de Carpenter.