Archives de catégorie : Ciné

Snatch

snatchDans la catégorie « les classiques que je devais voir et que j’avais pas encore vus », je me suis fait Snatch l’autre soir. Et c’était bon.On va y suivre les aventures de divers groupes de personnes qui vont, plus ou moins par hasard, se retrouver à tourner autour d’un même vol de diamant, et qui vont se marcher dessus, pour sauver leur peau, leur fric, leur notoriété, leur honneur, ou autre selon de qui on parle. Une narration et un style très tarantinesques, puisque l’on suit des personnages séparés qui semblent ne rien avoir à faire ensemble au départ et que le destin va regrouper, le tout avec un rythme très haché et des scènes très rythmées. On y retrouve aussi des personnages hauts en couleurs, et une bonne dose de dialogue bien sentis (la VO avec cet accent anglais est juste énorme).

Ce film a 16 ans, et pour pas mal de gens qui y figurent, c’était un peu un début de carrière. A commencer par le réalisateur Guy Ritchie qui, avant, avait surtout à son actif le très bon Arnaques, Crimes et Botanique, et qui depuis nous a servis surtout les Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr et Jude Law ; un réalisateur assez rock’n’roll et moderne que j’apprécie pas mal. Devant la caméra, c’est une énorme brochette de gueules et de personnages incroyables, incarnés par des acteurs de qualité ; Jason Statham, dont c’est l’un des tout premiers films, et qui n’est pas encore le pur action hero qu’il est devenu, très bon en magouilleur coincé entre de grands pontes ; Vinnie Jones (magnifique tueur déjanté) en début de carrière aussi, et qui a depuis accumulé les rôles, tout comme Stephen Graham ; Brad Pitt est absolument génial en boxeur gitan borné, lui ayant déjà plus de bouteille à l’époque, tout comme Benicio Del Toro, ou Ewan Brmner, très bons aussi.

Alors certes le film n’est pas toujours aisé à suivre. On part dans tous les sens, allant d’un personnage à l’autre. Et il y en a tout un tas. Mais l’intrigue se noue bien, et on se laisse prendre au jeu, se demandant comment tous vont réussir à tirer leur épingle du jeu. Une série de situations complètement dingues, de pétages de plombs, de scènes complètement barrées, avec des personnages marquants et des dialogues soutenus, le tout sur une bande-son de qualité voilà de quoi faire un très bon film qui me parle… et que je regrette de n’avoir pas vu plus tôt.

Kung Fu Panda 3

23875442409_322c12c7a8_oIl y a 8 ans, le très réussi premier Kung Fu Panda m’avait vraiment plu (et avait donné à mon fils l’envie de se lancer dans cet art martial). Le deuxième opus était lui aussi de très haut niveau. Et nous voici donc avec un troisième film qui, contrairement au cinquième Âge de Glace, n’est pas l’épisode de trop. Le film va bien entendu partir de la scène finale du précédent, à savoir le village de pandas loin de la vallée où habite Po. Avec l’arrivée d’un nouveau super grand méchant encore plus balaise car revenu du monde des esprits. Tellement balaise qu’il balaye tout sur son passage et que Po se retrouve être le seul censé pouvoir l’arrêter… à condition qu’il retrouve une vieille technique oubliée. Un voyage initiatique vers ses origines et vers le passé va permettre à Po de se retrouver, de revenir à ce qu’il est vraiment.

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Oculus

oculus-poster1On est en 2002, on voit une maison à l’ambiance sombre et quelqu’un qui tire sur quelqu’un d’autre. Dix ans plus tard, Tim Russell sort de l’hôpital psychiatrique, ayant enfin fait la part des choses sur le rôle qu’il a joué dans la mort de ses parents. Il est accueilli par sa sœur Kaylie. Celle-ci est persuadée qu’un miroir acquis par leur père est la cause de tous les terribles maux qui ont semé l’horreur et la mort dans leur famille. Kaylie a réussi à mettre la main sur le miroir et va entraîner Tim dans un plan manigancé pour prouver l’aspect démoniaque du miroir et ainsi innocenter son frère tout en détruisant cet objet. Le film va naviguer entre les deux périodes, de manière subtile et tendue, pour nous faire suivre Kaylie et Tim au plus profond de leur cauchemar.

Juste au passage avant d’en parler davantage, je vais encore me permettre une pique envers les traducteurs français… pourquoi prendre un film dont la VO s’intitule « Oculus » et l’appeler « The Mirror » en français? WTF??? Bon voilà c’est dit, passons à la suite.

Le début d’Oculus est assez lent, tranquille, et pesamment classique. Le gamin accusé d’avoir tué son père, des parents pas nets, une sœur qui l’accueille, et une volonté de dénouer tout cela qui serait mêlé à un objet maléfique. On sent venir le truc de maison hantée classique. Et l’intro prend le temps de bien poser le truc, avec une longue description du plan de Kaylie qui ne veut pas juste détruire le miroir mais enregistrer des preuves de sa nature diabolique (plan un peu débile alors qu’elle connaît les pouvoirs du miroir et sait que tout risque de partir en sucette, mais bon sans ça pas de film si elle détruisait le miroir tout de suite). Mais par contre, par la suite, l’ambiance se met vraiment bien en place, avec des allers-retours entre les deux époques, et à chaque fois en parallèle une descente aux enfers. Continuer la lecture de Oculus

L’Âge de Glace – Les lois de l’univers 

1458711451_lage-de-glace-5-les-lois-de-luniversCinquième virée avec Manny, Diego, Syd et consorts, ces derniers étant d’ailleurs de plus en plus nombreux puisque l’on prend les anciens et que l’on en rajoute une couche. J’ai été voir le film avec les gnomes qui ont beaucoup apprécié. pour ma part, je reste plus dubitatif, et je pense que là ils auraient dû s’arrêter avant. C’est un peu l’épisode de trop. Alors oui c’est amusant, on a des personnages attachants, le tout est une réussite visuelle, avec une technique au taquet donnant de très bons rendus. Mais globalement le film est un peu plan-plan. On a ici une météorite fonçant vers la Terre et menaçant d’y détruire une bonne partie de la vie sur place. ceci fait même ressortir l’ami Buck de son sous-sol, et il retrouve facilement la troupe des autres héros pour une grande aventure où ils prendront à cœur de sauver la planète en allant dévier la météorite en question. Si si, rien que ça, ça rigole pas. Alors bon la saga Ice Age n’a jamais été reconnue pour sa justesse et sa crédibilité historique, mais là franchement cette fois le scénario part dans le nawak. Ce scénario écrit par des jeunes drogués alcooliques n’est en fait qu’un prétexte à l’accumulation de situation débiles mettant en avant les personnalités des différents héros avec leurs interactions habituelles. Le groupe de personnages principaux est tellement grand qu’il y a de la place pour faire de gros délires et poser quelques répliques sympas et quelques tranches d’humour pas mal. Mais franchement il n’y a pas grand chose de plus. C’est dommage, cette franchise a été portée par d’excellents films (à commencer par le premier, qui est un monument), mais elle part ici dans tous les sens. Et même si on s’amuse et rigole par moments, ça n’empêche pas le film d’être nettement en-dessous des précédents. Il y a des fois où il faut savoir ne plus tirer sur la corde et laisser reposer une saga en l’état, pour ne pas amener de mauvais éléments à l’ensemble. Cet épisode de L’Age de Glace reste parfaitement dispensable à mon avis, même si les enfants y trouveront leur dose de rigolade ; reste que certains aspects trop absurdes ou nawak risquent de les perdre un peu quand même).

précédemment :

L’Age de Glace 3

L’Age de Glace 4