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Des compléments sur l’obsolescence programmée

J’avais beaucoup aimé le reportage diffusé sur ARTE intitulé « Prêt à jeter », et j’avais un peu réfléchi à ces histoires d’obsolescence programmée. Je remets le couvert aujourd’hui vu que le site OWNI (chaudement recommandé) a fait une petite série d’articles sur le sujet, fort intéressants :

 

Bonne lecture

Plumes en Herbe 2011 : à vos claviers!

Et voilà, c’est parti pour quelques semaines de folie et de frénésie d’écriture. En 2008, ForgeSonges lançait son premier concours d’écriture de nouvelles, Plumes en Herbe. Il aura fallu pas mal de temps pour délibérer mais les 10 meilleurs textes sont parus dans un recueil titré selon le thème : « De la chair à l’acier ». Chez les éditions Icare. On avait reçu 70 textes! Gros succès donc pour un premier appel à textes.

Cette année, on remet le couvert. En partenariat avec les éditions Voy’El. Et la SF est à l’honneur ; avec tous ses dérivés, du space-opera au cyberpunk en passant par la hard science, le planet opera et j’en passe. Le thème est « on a marché sur… » et cela devrait laisser se débrider l’imagination de pas mal de monde.

Et puis cette année je ne suis pas tout seul à l’organisation. Kiahetela ,e donne un sacré coup de main. Sans lui, je ne pense pas que le concours serait lancé. Ca fait du bien. Et puis on notera un jury de haute voltige prêt à décortiquer vos créations. Alors visitez le site et le forum de ForgeSonges. VOus y trouverez le règlement et des discussions diverses là autour.

A vos claviers, le rendu des textes est pour le 1er août (normal pour un organisateur suisse).

Sucker Punch

A y est, j’ai été voit Sucker Punch, le nouveau Zack Snyder. Je vous avais déjà pompé l’air il y a quelques temps avec la bande-annonce qui déchirait bien. Et bien la bande-annonce ne mentait pas. Sucker Punch est un gros trip geek, une claque visuelle et sonore avec un scénario pas prise de tête.

Le film raconte l’histoire d’une jeune fille à la vie compliquée qui pète une durite et se voit enfermée dans un hôpital psychiatrique avec comme seule perspective d’avenir une lobotomie. Elle n’a que quelques jours. Très vite, elle va plonger dans un monde onirique qui lui permettra de percevoir sa sordide réalité d’une autre manière (mais pas tellement moins sordide). Dans une espèce de cabaret fantasmé, elle rencontre d’autres patientes et ensemble elles vont mettre au point un plan d’évasion. Ce plan passe par le rêve dans des mondes différents, fantastiques et fantasmagoriques, qui accumulent clichés et imagerie geeks. Nos héroïnes super sexys vont se retrouver tour à tour entourées de dragons, orcs, méchas, nazis morts-vivants, robots futuristes, et autre délires. Par son choix du rêve, le film devient ainsi une excuse à cette accumulation de références à la culture geek. Parfaitement contemporain, Sucker Punch se place ainsi comme référence de l’imagerie de toute une génération.

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Little Brother

Comme il faut un début à tout, j’ai lu mon premier bouquin de Cory Doctorow. J’avais beaucoup entendu parler du monsieur, un grand défenseur des libertés sur le web, de la distribution libre de la culture, de tout plein de choses du genre. Pas étonnant donc que ses bouquins se retrouvent sous licence Creative Commons et soient distribués gratuitement en format électronique, ce n’est qu’une juste application de ses idées. Juste ce qu’il faut donc pour me permettre de découvrir son œuvre… et pour me donner envie d’acheter ses bouquins parce que ça me plaît vachement et que Doctorow mérite que je le soutienne. Ben ouais, c’est ça le paradoxe qui défrise complètement les tenants de la distribution classique (aussi bien en livres qu’en musique d’ailleurs) : une culture distribuée gratuitement mais que les gens achètent quand même.

J’ai commencé par Little Brother, dont j’avais entendu parler pour la première fois chez Alias (avec une couche de plus chez les corbeaux). Et ce fut du bonheur. Présenté comme un livre pour ados parce que le héros a 17 ans et que le lecteur peut ainsi s’identifier très facilement, ce bouquin va toucher bien plus de monde. Il traite de toutes ces petites questions de libertés individuelles, droits fondamentaux, surveillance, techniques de contrôle, caméras, hacking, etc. Bref, que du bonheur. Un livre engagé, et dont la lecture pousse à l’engagement, ou tout au moins au questionnement. A une époque où j’ai l’impression que les jeunes sont de moins en moins révoltés et engagés, cet ouvrage est à mettre entre toutes les mains pour réveiller un peu les consciences. Parce que même si c’est romancé, ça se base sur du plausible, de l’existant, du technologiquement juste et à jour (ou disponible demain). Et ça, ça fait peur.

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