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Turbo

turbo_affiche_02Et voilà le nouveau film d’animation Dreamworks (à qui l’on doit quand même les Shrek, Madagascar, Kung Fu Panda et autres Dragons, bref, du très bon), avec aux manettes David Soren dont c’est le premier long métrage. Une belle réussite encore! Ce film nous raconte les aventures de l’escargot Théo qui ne supporte pas trop la vie des autres escargots, se fait surnommer Turbo et surtout est un fan absolu de vitesse et de courses de voitures. Au point de tenter des folies incroyables, persuadé de pouvoir aller vite. C’est un accident qui va le transformer et lui donner les capacités d’une voiture : phares, autoradio et vitesse de fou. Il devient dès lors une sorte de super-héros escargot, c’est Flash chez les gastéropodes… Mais rejeté. Avec son frère, il se retrouve soudainement à l’autre bout de la ville, chez un vendeur de tacos éleveur d’escargots qui les fait concourir. Mais avec Turbo tout va changer puisque le type va inscrire notre mollusque aux 500 miles d’Indianapolis. Eh oui!

Turbo est un bon gros délire tout d’abord. Je ne sais pas ce que les scénaristes ont fumé mais rien que le base de l’escargot fan de vitesse et qui tente de passer sous la barre des 17 minutes pour une trentaine de centimètres, c’est assez top. Quand on ajoute la transformation en super-héros ultra-rapide avec toutes les options d’une voiture tunée, les divers personnages du centre commercial, et tout ce qui va avec, on obtient un mix détonnant et vraiment réussi. Même si la fin ne fait pas trop de doute, il y a du suspens, de l’aventure, des retournements de situation et tout ce qu’il faut pour une histoire bien menée. De bons sentiments aussi avec la morale habituelle dans ce genre de film destiné aux enfants. Mais ce n’est pas ruisselant et dégoulinant de mièvrerie, tout cela est bien amené.

Le film est une vraie réussite sur le plan technique aussi. Les sensations de vitesse sont énormes, les animations de qualité, les personnages très réussis (le look des escargots est énorme, et le côté cartoon des humains colle vraiment bien). Et puis il y a ce record du nombre de personnages affichés en même temps à l’écran, pendant la course.

Encore un très bon Dreamworks donc, un film d’animation délirant qui fera passer un très bon moment à toute la famille.

Monstres Academy

monstresacademyMonstres Academy prend place dans l’univers de Monstres et Compagnie, mais en tant que prequel. Alors évacuons tout de suite un gros problème de raccord entre les deux films ; dans le premier, les deux héros faisaient allusion au fait de se connaître depuis la maternelle, alors qu’ici ils se rencontrent à l’université. Voilà, ça c’est fait. Nous allons donc découvrir le petit Bob Razowski, enfant fluet et rejeté par les autres, en visite avec sa classe chez Monstres et Compagnie, et qui décide de devenir une terreur. Bien des années après, il débarque à l’université des monstres, où il s’inscrit au programme adapté pour l’avenir qu’il se souhaite. Il va vite déchanter, bien incapable de faire peur comparé aux autres. Et puis il y a ce frimeur qui débarque, avec toute la terreur qu’il est capable de libérer en un cri, le fameux Jack Sullivan. C’est par hasard que ces deux vont se rencontrer, se lier, et se retrouver impliqués dans une confrérie de loosers, avec pour ambition de gagner les Jeux de la terreur, une sorte de joute aux diverses épreuves pour déterminer qui pourra continuer sa carrière.

Je dois dire que j’ai été un peu déçu par ce film. Autant le premier était une franche réussite, autant celui-ci n’en atteint pas le niveau. C’est un peu dommage. Alors certes le scénario n’a rien de vraiment impressionnant et reste très basique (ce qui en soi peut être contrebalancé quand le tout est très bien traité). Mais en plus le traitement reste plutôt plat. Les nouveaux personnages n’ont pas le petit plus pour donner l’énergie voulue. Les gags et l’humour ne volent pas fabuleusement haut (si ce n’est le coup de l’escargot qui m’a bien fait rire dans la scène finale). Je n’ai pas vraiment collé au rythme. Pas que le film soit mauvais ; il y a bien pire d’ailleurs. Mais il n’est pas à la hauteur des espérances, d’autant plus qu’il y a cette suite de Moi moche et méchant, vraiment bien, elle. Mais bon, ce Monstres Academy reste un bon moment de divertissement en famille et se laisse voir. J’en attendais juste un peu plus.

La Reine des neiges

reinedesneigesEt voilà pour le Disney de Noël 2013! Un film très sympa et vraiment agréable, si ce n’est peut-être un trop plein de chansons.

Adaptation allégée et plutôt libre du conte d’Andersen, ce film nous raconte les aventures de Anna et Elsa, filles du roi d’Arendelle. Anna est dotée du pouvoir de contrôler la glace et la neige, et elle en joue avec sa jeune sœur depuis longtemps. Mais lors d’un de ces jeux, Anna ne maîtrisant pas son pouvoir, Elsa est blessée. Pour la tirer de là, des trolls lui retirent tout souvenir de magie. Et afin de protéger Elsa, le château royal se ferme au monde extérieur et les deux sœurs ne se voient plus ; Elsa ne comprend rien de tout cela et rêve de voir les portes s’ouvrir. Ce sera chose faite lorsque, après la mort de leurs parents, Anna doit être couronnée reine. Rien ne se passe comme prévu, et Anna déclenche ses pouvoirs, sans vraiment les contrôler, plongeant le royaume dans un hiver éternel.

Elsa va décider de partir sur les traces de sa sœur enfuie afin de faire revenir l’été, laissant derrière elle l’amour de sa vie qu’elle vient de rencontrer. Pour affronter les dangers sur sa route, Elsa sera accompagnée par un montagnard peu habitué à voir du monde, Kristoff, dont le seul compagnon est un renne nommé Sven. Humour, action, suspens, retournement de situation, love story, happy end, tous les éléments sont là pour ce film destiné aux enfants mais qui saura plaire à de nombreux adultes.

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J’ai encore testé quelques jeux

yokaiJe suis encore et toujours dans les tests des nouveautés reçues à la ludo, et le week-end passé a été ludiquement bien chargé. Des parties à deux avec mon fils pour tout ce qui suit. Et sauf pour un jeu (Mice & Mystics), une seule partie à chaque fois. Les avis donnés ici ne sont donc pas ceux découlant d’une pratique assidue de ces jeux mais un premier coup d’œil.

Yokai No Mori

Ce jeu créé par une championne de shogi nous emmène dans l’univers de ces « échecs japonais » mais en version familiale. Plateau plus petit, pièces moins nombreuses, indication des déplacements possibles sur la pièce, tout est fait pour que nous autres pauvres occidentaux y aient un accès facilité ; y compris dans un cadre familial parce que vraiment les règles sont très simples à appréhender. Continuer la lecture de J’ai encore testé quelques jeux