Archives par mot-clé : humour

The Green Hornet

Les films de super-héros sont légion ces temps et ça va pas aller mieux avec ce qui se prépare . Là j’ai pu mettre la galette de The Green Hornet et me délecter de ce film vraiment sympa. The Green Hornet, c’est donc la vo du Frelon Vert, une série dont j’ai quelques vagues souvenirs parce que j’avais pas tellement suivi, mais qui avait eu le mérite de bien faire découvrir Bruce Lee en Occident, c’était en 1966 (je découvre d’ailleurs que c’était déjà tiré d’un feuilleton radiophonique). On garde le même pitch de base. Britt Reid, riche héritier d’un grand journal, prend le masque et joue le justifier vengeur, soutenu par son fidèle Kato, expert en arts martiaux (entre autres). Le Frelon Vert est souvent perçu comme un criminel par la population mais son but est de mettre les méchants hors d’état de nuire. Revenons donc plus en détails sur le film.

Britt Reid est un frimeur flambeur gosse de riche. A la mort de son père, il hérite du journal et de la fortune de ce dernier. Il laisse aller le journal. Et découvre Kato, un serviteur de son père, qui maîtrise à la perfection la confection d’un café exceptionnel mais qui est aussi un bricoleur de génie. Kato s’avère également un conducteur émérite et un expert en arts mariaux (tellement expert que l’on est à la limite du super-pouvoir). Mais les circonstances ainsi que la belle Lenore changent la mentalité de Britt qui se met dans la peau d’un héros masqué se chargeant de débusquer les criminels. Avec l’aide de Kato, sans qui il n’arriverait à rien, Britt va défendre la veuve et l’orphelin, passant lui-même pour un criminel parfois. L’histoire va se complexifier un tout petit peu, relier des fils, y mêler la mort du père, une love-story, des sentiments amicaux qui ont des hauts et des bas. Et surtout de l’action. Bastons, course-poursuites, et encore bastons. Ce film balance dans tous les sens, ça y va.

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The Big Bang Theory – saison 4

Quatrième saison des péripéties de notre troupe de geeks et de leur entourage. Je ne vais pas vous refaire tout l’article de The Big Bang Theory, il y a déjà pas mal de matière dans mes billets sur les saisons 1, 2 et 3. Et je tiens avant tout à dire que cette série reste un petit bijou qui me fait toujours beaucoup rire ; mais un peu moins qu’avant. Je n’arrive pas réellement à mettre le doigt sur l’aspect qui la fait un peu diminuer. Peut-être que l’aspect de déjà-vu et des situations déjà exploitées ressort. Après tout, comme je le suspectais dans mes billets précédents, la situation de base de la série ne permet qu’un nombre limité de scènes. On ne peut pas développer plus que tant. Les personnages ont leurs limites. Et dès lors on a parfois un sentiment de gags repris d’avant. Rien de très grave vu que cela reste très bon. mais quand même, on arrive sans doute aux limites. Par contre, on notera la très bonne volonté des scénaristes d’agrandir le cercle des héros afin de donner du piment et de renouveler le truc. Et cette sauce commence à prendre avec trois personnages en particulier qui prennent une place très importante, et que des filles. Bernadette, la copine de Howard, avec son air de pimbêche qui va devenir vraiment sympathique, adepte de jolis coups vaches et de médisance caractérisée. Amy, le pendant féminin de Sheldon, terrible dans sa volonté de bien faire au sein des conventions sociales et d’incruster dans le groupe des filles (bien entendu, les rumeurs et l’imagination concernant le lien entre elle et Sheldon vont devenir un fil rouge de la saison). Priya, la superbe sœur de Raj dont Leonard est amoureux et qui est finalement la moins intégrée au trip geek des autres. Avec le développement de ces trois-là, la série prend un nouveau tour intéressant et on va voir si elle peut reprendre de la puissance dans ce sens et éviter les sentiers d’ores et déjà bien battus dans les saisons précédentes.

Il y a eu de très bons épisodes bien marquants dans cette saison, qui a commencé très fort avec l’utilisation débridée d’un bras mécanique qui ne laissera personne de marbre ou avec le magnifique Shelbot. Notons aussi le coup du cybersex sur WOW ou le vol dans le même jeu, la collaboration entre Raj et Sheldon, les parents de Priya et Raj, les références au roommate agreement, les Aventuriers de l’Arche Perdue, les déguisements de super-héros, la mère de Howard, etc.

Et puis il y a toujours les caméos de stars et de références geeks. Par exemple Steve Wozniak de Apple, Katee Sackhoff encore, George Takei, Eliza Dushku, Will Wheaton à nouveau,…

Bref, la série perd un tout petit peu en humour mais gagne en profondeur de personnages. Elle reste vraiment agréable, avec ses divers degrés de lecture (selon que l’on est plus ou moins geek).

Kung Fu Panda 2

En 2008, Dreamworks nous amenait Kung Fu Panda, une bonne surprise fort sympathique. Trois ans après, ils remettent le couvert avec la suite (rappelons au passage le court « Les Cinq Cyclones » pas sorti au ciné, sympa mais sans plus), à savoir évidemment Kung Fu Panda 2 qui sort la semaine prochaine. Avec mon fils on est allés à l’avant-première. Faut dire que le premier épisode l’avait bien marqué (le faisant aller vers le kung fu plutôt que le judo) et qu’il attendait celui-ci avec impatience.

On retrouve donc Po, notre grassouillet panda devenu Guerrier Dragon, vivant au monastère et pouvant compter sur l’aide des Cinq pour mettre à mal les brigands qui sèment la pagaille dans les environs. Adulé, starisé, il répand la topissime attitude partout. Et il se la pète pas mal. Mais il reste lui-même, a toujours de la peine à franchir les grands obstacles ou à monter de longs escaliers, mange comme un goinfre et se révèle toujours aussi bon pour mettre les pieds dans le plat. Ailleurs en Chine, un paon bien méchant, le seigneur Chen, se lance dans l’invasion du pays (et pourquoi pas du monde) grâce à une arme terrible issue d’une technologie nouvelle, arme à même d’abattre les plus grands maîtres de kung fu. Po et ses compagnons vont donc devoir se mettre en quête pour détruire cette machine, ramener le paon devant la justice, et ainsi sauver la Chine et le kung fu… Rien que ça. Bien évidemment, rien ne va être simple dans cette aventure de haut vol qui va voir s’aligner les scènes d’action et d’émotion à un rythme effréné. Plusieurs flashbacks vont nous permettre de comprendre d’où vient Po, son origine, sa jeunesse (après tout, un panda fils d’une oie, vous trouvez ça normal, vous?), liant le tout à l’histoire actuelle évidemment. Et puis y’a pas à dire : Po en bébé panda est ultra craquant et attachant (« trop cute et ultra kawai » comme diraient certains). Les embûches vont s’accumuler, et Po va bien entendu devoir se dépasser pour sauver la situation. Comment? A vous de le découvrir devant ce très bon film d’animation qui détend bien.

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Raiponce

Raiponce, c’est la cuvée fin 2010 de chez Disney. Adaptation libre du conte des frères Grimm d’origine, ce film d’animation raconte les aventures de la belle Raiponce à la chevelure magique qui permet de guérir et de soigner tout, y compris le vieillissement, enfermée dans une tour par une vieille sorcière aigrie qui profite de ce pouvoir. Un beau et jeune bandit au grand cœur recherché par toutes les troupes du coin trouve refuge dans cette tour et se retrouve embarqué dans la volonté de fuite de la belle. On trouvera donc évidemment de l’aventure, de l’humour, de l’action et de l’amourette dans ce film plutôt pas mal du tout. Disney se modernise en nous proposant une femme forte et de caractère plutôt que le cliché de la princesse qui suit son amour (bon, OK, La Princesse et la grenouille nous présentait déjà ce genre de situation). On a un film plus adapté à notre époque. Par contre, là où on revient en arrière, c’est dans les chansons. Eh oui il faut à nouveau se farcir les complaintes gnangnan dont la firme à Mickey affuble la majorité de ses longs métrages. Dommage. Parce que le reste est fort sympathique, franchement. Sans être aussi bon que certains autres Disney tels Aladdin ou Hercules, ce Raiponce est un bon divertissement avec son lots de moments sympathiques.

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