Après une saison 1 qui m’avait laissé incertain et une saison 2 qui avait fait pencher la balance du bon côté, cette troisième saison de Arrow confirme que l’on a là quelque chose de vraiment sympathique. En gros, on prend les mêmes et on recommence… Des héros plus nombreux, des méchants plus nombreux et plus balaises, des choix moraux plus difficiles, Y’a bon. Alors qu’il nettoie tranquillement les rues avec ses potes, Arrow/Oliver se retrouve au centre d’une machination où l’on retrouve du beau salopard, du retournement de veste, des machinations, le tout lié comme toujours à ses fameuses cinq années pendant lesquelles il était porté disparu. Notons aussi que la série lance le spin off The Flash et entretient les liens entre les deux avec des allers-retours de personnages.
Globalement, on retrouve les mêmes éléments avec un personnage principal et un cadre assez sombres. Le passé de Oliver s’avère évidemment plus complexe et torturé que prévu. Et il va en prendre plein la gueule, tout comme certains autour de lui ; on notera d’ailleurs de nouveaux décès parmi les gentils de service. La saison pousse un arc (haha)scénaristique puissant et qui fait très grosbill, avec l’intervention d’un Grand Méchant très important de l’univers DC Comics. Bref, c’est du bon, avec des scènes de baston qui claquent bien, une dose d’émotion et de pathos justement distillée, de l’action, du suspens, et quelques retournements de situation WTF parce qu’on est dans un truc de super-héros quand même. Un très bon cru que cette cuvée 3ème saison donc.
Société
J’aime beaucoup Christopher Nolan. Le Prestige,
Hop là, mine de rien ça avance vite puisque l’on en est déjà à 8 saisons de The Big Bang Theory, énorme succès de la télévision. Et on constate qu’on ne change pas une équipe qui gagne. On reprend donc les mêmes et on recommence. Alors oui du coup on pourra reprocher à la série de quasiment s’auto-citer, de reconduire des situations déjà pas mal vues au cours des saisons passées, de reprendre des gags déjà connus. Et pourtant ça marche. Il n’y a certes plus le plaisir de la découverte des débuts et on se prend à prédire les gags et répliques qui vont tomber tellement on connaît bien les personnages après tout ce temps. Mais ça ne fait rien puisque l’on rit toujours et que les scénaristes nous casent même quelques surprises (genre ce tout dernier plan de la saison). Alors oui c’est TBBT avec ses personnages clichés et connus, ses situations faciles, ses références au kilomètre, sa geekitude, son humour (et les rires enregistrés qui vont avec), mais c’est TBBT et c’est fun quoi! On sait ce que l’on en attend et du coup on ne peut pas être déçu, il ne faut juste pas vouloir la faire péter plus haut que son cul ou placer en elle des attentes disproportionnées. J’aime bien, je rigole, je me détends c’est ce que je cherche et c’est ce que j’ai. Tant mieux.