Archives de catégorie : Ciné

The Karate Kid

A y est, j’ai vu le remake moderne contemporain en Chine avec du kung fu de Karate Kid, toujours intitulé The Karate Kid (on vire l’article en français). On y retrouve les éléments de base qui ont fait le succès de l’original (de 1984, déjà, ça nous rajeunit pas tout ça). Un jeune garçon qui déménage, se fait emmerder par des salauds dans sa nouvelle école, des sales types qui maîtrisent les arts martiaux mais les utilisent mal, et il va apprendre à se défendre avec un gentil vieux maître qui va lui enseigner la vraie profondeur des arts martiaux afin qu’il puisse mettre une tatane aux méchants de service lors d’un duel final situé en plein tournoi au cours duquel il aura la jambe cassée et devra faire un mouvement impressionnant pour montrer qu’il est devenu le plus fort. On prend une grande respiration à la fin de cette phrase. Si vous pleurez que je vous ai spoilé le film, c’est bien dommage ; tout le monde connaît l’histoire et sait comment ça va finir (même si vous avez pas vu l’original). Dans l’ancienne version, Ralph Macchio interprétait Daniel, 16 ans et se déplaçait avec sa mère d’un état à l’autre des States. Cette fois, c’est Jaden Smith (le fils de Will) qui prend le rôle de Dre, 12 ans, qui part avec sa mère en Chine. Ben ouais, époque moderne, mondialisation oblige, il faut du vrai dépaysement. Et puis faut aussi mettre les minorités ethniques pas si minoritaires que ça en avant avec un petit black ; qui en plus est un « fils de… »

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Doom, le film

Et voilà, encore une licence de jeu video torpillée par une adaptation ciné calamiteuse! Bon, on commence à avoir l’habitude. Mais là, franchement Doom, la référence du jeu de shoot en 3D et en plus qui fait peur, un monument qui a marqué l’histoire vidéoludique. Et là, on en obtient cette… chose. Beurk. J’ai courageusement tenu jusqu’à la fin (tout en faisant un peu autre chose en parallèle pour rendre le tout plus supportable) mais franchement épargnez-vous cette peine. Ce film envoie donc une escouade de marines sur une base scientifique martienne où des expériences ont mal tourné. Et devinez-quoi? Ils vont se faire dégommer un par un par de gros monstres baveux sauf le gentil héros qui va sauver le monde. Mais bon, point ici de satanisme et de démons comme dans le jeu, nan ici c’est les vilaines expériences génétiques de scientifiques sans conscience.

Au programme on retrouve au premier plan une brochette d’acteurs au jeu totalement foireux et inexpressifs ; OK, quand on a The Rock au générique, c’est rarement gage de qualité, mais là on atteint les bas-fonds. Les autres ne sont pas en reste dans le non-jeu effectivement, y compris Karl Urban (pourtant Eomer dans Le Retour du Roi). Il n’y a que Richard Brake qui s’en sort vaguement bien avec un personnage un tout petit peu plus sympa et fantasque que les autres trucs monolithiques. Et puis on notera la jolie présence féminine de Rosamund Pike (parce que faut bien une fille pour faire vendeur).

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Princesse Mononoke

De temps en temps comme ça, je me prends à rattraper mon retard et à combler le vide culturel qui parfois me désole. Bref, j’ai regardé (pour la première fois, je l’avoue, pas de lynchage svp) Princesse Mononoke, la superbe fable écologique du grand Hayao Miyazaki. Et quand je dis que je rattrape mon retard, c’est que c’est quand même du 1997 pour ce bestiau-là. Quand vous aurez fini de me huer pour cet intolérable retard, on pourra reprendre…

Princesse Mononoke nous conte donc le voyage initiatique du prince Ashitaka qui défend son village contre un démon et se retrouve blessé, maudit, rongé par une maladie qui va le tuer. Il va devoir se rendre à la source de la colère de la nature qui a libéré ce monstre ; le sanglier devenu monstre a une origine qu’il va devoir trouver. Il va rencontrer Mononoke San, une princesse humaine élevée par les loups de la forêt et qui défend la nature. Elle côtoie des animaux géants dotés de la parole et d’une sagesse impressionnante. Face à elle, Dame Eboshi détruit la nature pour alimenter ses forges et construire des armes. Leur combat semble sans issue, chacune anéantissant le moindre effort de l’autre pour avancer. Dans les deux camps, la haine devient le moteur…

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La trilogie Scream

Bon ben voilà, c’est confirmé, je suis faible. Sous la terrible pression exercée par les annonces autour de la sortie de Scream 4, je me suis refait les 3 premiers. Ben je dois dire que je prends toujours un bon plaisir à les revoir (plaisir qui va décroissant du 1 au 3). Et franchement j’attends beaucoup de ce 4eme opus. Revenons un peu rapidement sur cette trilogie qui a marqué l’historique du slasher. Ben ouais, le genre avait eu ses très grands moments (avec les très connus Halloween et Vendredi 13 en particulier), puis une baisse de régime qui était en passe de le faire mourir. Quand Wes Craven, un très grand nom du cinéma d’horreur (en particulier avec ses Griffes de la Nuit auxquelles je dois quelques cauchemars), a débarqué en 1996 avec Scream, ça a été la révolution. Et la saga a depuis évolué et marqué son époque, se concluant en 1999 avec un film qui reste bien en-dessous de ce que les précédents avaient amené. Elle a eu en particulier comme mérite de démonter les mythes et les clichés pour mieux réveiller le slasher et redonner au genre ses lettres de noblesse au travers de scènes particulièrement réussies et de très grands moments. Le tout en attirant à nouveau le public dans les salles et en ouvrant donc la porte à une nouvelle volée de films d’horreur qui se sont fort bien comportés au box-office. Merci à Wes Craven donc.

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