Archives de catégorie : Ciné

Grave

C’est le genre de film dont on entend pas mal parler quand on s’intéresse un peu aux films dits « de genre ». Un film français déjà, ce qui est plutôt rare dans cette catégorie (même si les choses ont un peu changé ces dernières années avec des titres comme Martyrs, Haute Tension, A l’intérieur, Livide, La Horde,…) , qui plus est qui a fait son petit buzz, y compris à l’internationale. Et touchant à des sujets de société. Et en plus par une réalisatrice. Bref, il avait de quoi m’intriguer, d’autant que pas mal de monde en disait du bien. Continuer la lecture de Grave

Baby Boss

Baby Boss est un film d’animation de chez Dreamworks sorti cette année, au pitch assez sympa, et franchement bien barré par moments. Tim, 7 ans, vit très heureux avec ses parents, câliné, cajolé, centre de toutes les attentions, un garçon comblé en somme. L’arrivée d’un petit frère va le déboussoler puisqu’il va avoir l’impression de perdre sa place. Surtout Tim va vite remarquer que le bébé n’est pas vraiment un bébé standard. Vêtu d’un costume, portant une mallette, avec des attitudes et des regards étranges. En plus, Tim va découvrir que le bébé parle comme un adulte, et qu’il a un plan, qu’il n’est visiblement pas là juste parce que les parents voulaient un autre enfant. Genre un truc machiavélique, une machination, un complot. Et bien entendu, personne ne va croire Tim s’il en parle. Continuer la lecture de Baby Boss

La passion Van Gogh

J’ai eu l’opportunité l’autre soir d’aller voir l’avant-première de La Passion Van Gogh (Loving Vincent dans la langue d’Alan Lee), un film assez fou sur les derniers jours du célèbre peintre. Présenté comme une enquête, le film part à la rencontre de personnes qui ont rencontré Vincent Van Gogh et qui ont tous leurs explications sur le décès prématuré de cet artiste qui a changé le monde de la peinture. Mais surtout, ce film brille par sa mise en scène puisqu’il est entièrement peint à la main, chaque scène étant constituée d’un tableau peint à l’huile et évoluant à la manière d’un film en stop motion ; oui, un peu comme un Wallace et Grommit / Nightmare before Christmas / Kubo / … mais en peinture. Le tout dans le style de Van Gogh et reprenant des dizaines de ses œuvres pour les animer en quelque sorte. Un travail hallucinant dont le rendu visuel change de tout ce que j’ai vu jusqu’ici. Continuer la lecture de La passion Van Gogh

Jason Bourne

Quand un studio hollywoodien a une bonne franchise à la recette éprouvée et qui fonctionne, que les sous rentrent dans le portemonnaie, il a un chouilla tendance à tirer dessus jusqu’à user un peu le truc. La franchise Jason Bourne est de celles-là. Sur la base du bouquin de Ludlum datant de 1980, après le téléfilm fort sympathique de 1988, le truc a été relancé avec brio en 2002 (puis 2004 et 2007) avec une trilogie vraiment agréable. En 2012, erreur tactique, on enrichit la saga d’un quatrième opus (Jason Bourne : l’héritage) sans Jason Bourne/Matt Damon. En voulant ouvrir le truc  plus largement, en voulant mettre en avant un autre super-agent (interprété par le sympathique Jeremy Renner que l’on retrouve dans Avengers, Hansel et Gretel, Démineurs ou Mission Impossible), les gars se sont perdus en route, nous proposant un foutoir et un bordel ambiant par gérable ; peu compréhensible, capillotracté, le film ne m’avait guère emballé. 2016 a signé le retour de Matt Damon en Jason Bourne pour relancer la franchise, avec toujours Paul Greengrass (réalisateur des opus 2 et 3) derrière la caméra. Continuer la lecture de Jason Bourne