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Intiative « Pour une économie verte »

Des ressources naturelles qui diminuent à vue d’œil. Une consommation qui ne cesse d’augmenter. Une vision à très court terme dans beaucoup d’entreprises. Une économie surproductrice de déchets. Une société livrée à un monde de la finance que trop peu de monde peut comprendre. Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai des fois l’impression que notre monde avance à l’aveugle sur une route cahoteuse aux dangers multiples sans jamais regarder sa carte ni se fixer réellement de destination. Difficile de faire changer de cap complètement. L’inertie du navire est trop importante. Mais peut-on envisager une autre manière de le diriger? Une autre consommation? Une autre économie? Je le crois, oui. Et d’ailleurs, certaines mentalités changent. Lentement, certes, et pas dans les cercles des décideurs des grandes industries. Mais le monde évolue. Et c’est pour accompagner et encadrer cette évolution que les Verts proposent  l’initiative populaire pour une économie verte (que je vous invite bien entendu à signer et à faire signer). Nous demandons une transformation écologique de l’économie. Ou bien je pourrais reprendre le titre d’un article de OWNI : Pour une économie durable : la e-frugalité. Bien sûr, la portée de cet article va au-delà de la prétention de notre initiative qui ne porte qu’au niveau de la Suisse, mais on est dans le même ordre d’idée. A noter aussi que cette initiative se lie fortement avec celle pour sortir du nucléaire, puisque la modification de notre production énergétique influencera notre consommation à venir.

Mais que demande cette initiative? Elle a plusieurs axes qui, mis ensemble, permettent d’envisager une économie sur la durée, un long terme. Bien sûr, proposant un changement de la Constitution, elle reste relativement vague dans es applications concrètes (comme toute initiative), mais on peut en tirer quelques lignes directrices et imaginer ce qui en découlerait.

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Entre amour de l’objet et dématérialisation des contenus, mon coeur balance

J’avais déjà abordé vaguement le sujet dans mes considérations sur le statut de bi-classé geek-Vert. Mais je préfère y revenir plus en détails parce que c’est vraiment une question qui me trotte en tête. Achat de musique en ligne, VOD, streaming, peer2peer, ebooks, tablettes, liseuses, mp3,… Autant de technologies et de termes qui renvoient à une dématérialisation des contenus culturels. Les avantages sont nombreux, les inconvénients sont là aussi. Petit tour d’horizon…

Les aspects positifs sont évidents. Je peux acheter un titre musical, un livre, un film où je veux et quand je veux (ou presque, il faut juste un accès au web). Genre qu’avec mon smartphone, je peux entendre une musique à la radio, demander à l’appareil de quel titre il s’agit puis aller directement l’acquérir. Hop, le tour est joué. Il y a aussi (très important) la question de la place. Pour ma part, chez moi, je ne sais plus où mettre  mes DVDs, CDs, bouquins, BDs, jeux de rôles,… Pas assez de murs pour y mettre des étagères, pas assez de place, on empile, on fait des strates et des couches. La question se pose différemment pour les divers médias.

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Watchmen

Quand je vous avais parlé du film Watchmen, j’avais avoué n’avoir jamais lu le comics d’origine. Ce manque de culture est aujourd’hui réparé. Et je me dis que j’aurais du le faire il y a longtemps ; mais pas trop longtemps quand même car, pour être apprécié, cet ouvrage nécessite un peu de recul et de culture. On n’est pas ici dans le comics de super-héros classique. Watchmen nous présente un univers où des gens ordinaires décident de se masquer pour faire régner l’ordre et la justice. Pas de super-pouvoirs, juste une volonté d’agir pour « le bien », ou leur perception de ce concept. Un premier groupe s’était réuni. Puis est apparu le Dr Manhattan, un scientifique touché par les effets imprévisibles d’une expérience et qui va développer de terrifiants pouvoirs faisant de lui un être quasi divin. Il va permettre aux Etats-Unis de gagner la guerre du Viet-Nam. Nixon sera ré-élu et nous sommes en 1985. Une deuxième bande de héros masqués à agi aussi mais a raccroché avec l’âge ; et aussi une loi interdisant les héros masqués. Un seul est encore réellement en activité, un type un peu fou appelé Rorschach. Il va enquêter lorsque l’un de héros en question, le Comédien, est retrouvé mort, assassiné. Et c’est là le début de ce bouquin. Il s’agit là de ce que l’on appelle couramment un roman graphique (graphic novel), donc pas un truc court comme l’essentiel des comics, mais plutôt un long pavé, un roman avec une part visuelle et graphique puisque le tout prend la forme d’une BD (à part quelques pages de texte brut entre les chapitres et qui donnent du poids à l’univers et aux personnages).  L’intrigue va nous plonger dans la vie sordide des super-héros qui ne sont pas les beaux chevaliers blancs que l’on pourrait imaginer. On est de plus à l’aube d’une guerre nucléaire et quelqu’un semble s’acharner à faire disparaître les héros qui pourraient s’interposer. Continuer la lecture de Watchmen

Les auteurs de jdr à l’assaut des librairies

La sortie toute récente de Wastburg (de Cédric Ferrand) me fait vraiment plaisir. J’ai l’impression qu’il y a tout un mouvement d’auteurs de jdr passant à la littérature et qui réussissent à se faire éditer. Bien sûr, le lien jdr-littérature a toujours été présent, mais c’était souvent le loisir ludique qui s’inspirait des romans. Ces derniers temps on en a vu plusieurs qui ont débarqué. Je ne pense pas avoir une liste exhaustive à vous mettre, mais je vois plusieurs exemples. A commencer par Jean-Philippe Jaworsi avec Janua Vera et Gagner la guerre. Ben ouais jean-Philippe a écrit des jeux de rôles avant de voir paraître ces ouvrages. Et plus récemment on a eu le Eternity, Incorporated de Raphael Granier de Cassagnac. Wastburg donc dont je parle au début du billet. Ca commence à en faire plusieurs en peu de temps. Plus d’autres qui se retrouvent avec des nouvelles dans des anthologies en attendant de trouver un éditeur pour un roman (comme Eric Nieudan). Moi je trouve ce mouvement fort sympathique en tout cas. Parce que finalement les auteurs de jdr (et même les simples joueurs) ont une bonne habitude de pondre des histoires et de créer des univers, de rendre le tout prenant et attachant. Alors je n’ai pas encore eu le temps de me procurer les bouquins de Cédric ou Raphaël, mais ça ne saurait tarder. Ne serait-ce que par copinage, mais aussi et surtout parce qu’ils ont l’air quand même vachement bien.