Difficile de passer sur ce genre de projet. Blade Runner est un monument de SF et de cinéma, et du coup se lancer dans une suite qui reste dans le moule tout en se démarquant, cela relève presque du masochisme. Il y a un tel troupe de fans hardcore du premier film que le réalisateur qui s’y colle sait d’avance qu’il sera attaqué. Même quand il s’agit de Denis Villeneuve, dont j’ai déjà beaucoup apprécié Prisoners et Sicario. Continuer la lecture de Blade Runner 2049
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Ready Player One
Ou juste « Player One » dans sa traduction en français… Ce roman de 2011 est le premier (et pour l’instant unique) d’Ernest Cline (scénariste du film a l’air bien délire Fanboys).
Après ma précédente lecture qui était assez ardue et difficile à s’approprier, celle-ci s’avère extrêmement facile d’accès (et pas seulement parce que je l’ai lu en VF, la VO ne doit pas être fondamentalement complexe). En fait j’ai dévoré le bouquin à grande vitesse. Continuer la lecture de Ready Player One
Rule 34
Dans la série des auteurs de SF bien geeks, j’ai pas mal entendu parler de Charles Stross sans jamais m’y plonger, jusqu’à récemment. J’ai pris un de ses bouquins qui avait l’air pas mal du tout, Rule 34. Dans ce roman, on suit les aventures de divers personnages dans un futur pas très éloigné et assez crédible, plus proche de l’anticipation que de la SF complètement délirante, qui vont se retrouver mêlés à une affaire particulièrement tordue. On a une inspectrice d’Edinbourgh confinée à diriger la brigade s’occupant d’internet et de ses déviances (d’où le titre du roman) qui se retrouve avec un spammer mort dans des circonstances particulièrement dérangeantes. En parallèle on va suivre un petit criminel se retrouvant engagé à un poste de consulat, ainsi que l’un des employés d’une structure criminelle mondiale de haut calibre. Le tout dans un monde où les imprimantes 3D et la surveillance de masse par drones sont devenues des normes. La technologie est un peu plus avancée que la nôtre, mais compréhensible et crédible.
Alien : Covenant
A la sortie de ce Alien : Covenant, je dois dire que je suis assez partagé. Comme après Prometheus, « haters gotta hate » et les critiques se sont déchaînés. Méchamment, brutalement. Il faut dire qu’il y a énormément d’attentes reposant sur les épaules de Ridley Scott, surtout quand on se réfère au mythe qu’est la saga Alien. Suite de Prometheus donc, mais aussi chaînon supplémenatire pour créer le lien avec le 1er film, Covenant se toruve le cul entre deux chaises. On a d’une part cette volonté de refaire un alliage SF-horeur qui a fait le succès du 1er Alien (toujours inégalé), mais aussi le côté mystico-philosophico-métaphysique entamé dans Prometheus et poussé davantage. Et moi je dis qu’il faut choisir, Monsieur Scott.