Initiative sur la transparence en politique…

Tout comme le copain Alias, je dois dire que c’est difficile à exprimer, mais… oui, pour une fois je suis d’accord avec Oskar Freysinger. Ben oui parce qu’il soutient l’initiative populaire fédérale « Pour la publication des revenus de la classe politique (initiative sur la transparence) ». Genre il va neiger aujourd’hui du coup. Mais je suis pas du genre à être contre une bonne idée sous le prétexte qu’elle est défendue par un adversaire politique. Il faut dire qu’il y a peu, je me posais justement la question d’où vient l’argent de la politique en Suisse? Il faut dire que l’on a un système bien opaque, à l’image de notre sacro-saint secret bancaire. Les questions d’argent en Suisse restent tabous. Dans mon précédent billet donc j’avais relevé déjà que la commission des institutions politiques du Conseil des États  avait déposé une motion demandant que les électeurs puissent savoir qui finance les campagnes précédant des votations fédérales. C’était déjà un premier point, reste à voir quel suivi lui sera donné.

Aujourd’hui c’est un deuxième pan qui est attaqué, celui des revenus des élus, et donc de leurs intérêts. Il s’agirait donc pour eux de révéler tous leurs revenus accessoires découlant de leurs mandats électoraux, types conseils d’administration. Je ne peux qu’approuver cette demande qui n’est soutenue par aucun grand parti (seuls les jeunes Verts dont je suis trop vieux pour faire partie et le Parti Pirate sont pour). Bien sûr elle ne va pas assez loin, et ce n’est qu’un premier pas. Mais c’est déjà un grand pas, et c’est une très bonne idée. Comme si j’avais pas déjà assez d’initiatives à faire signer moi, tiens…

Alors après, il faudra s’attaquer sérieusement aussi au financement des partis, et y mettre une transparence. Mais là, maintenant, aujourd’hui, saluons déjà cette volonté de faire un pas dans le bon sens.

Kung Fu Panda 2

En 2008, Dreamworks nous amenait Kung Fu Panda, une bonne surprise fort sympathique. Trois ans après, ils remettent le couvert avec la suite (rappelons au passage le court « Les Cinq Cyclones » pas sorti au ciné, sympa mais sans plus), à savoir évidemment Kung Fu Panda 2 qui sort la semaine prochaine. Avec mon fils on est allés à l’avant-première. Faut dire que le premier épisode l’avait bien marqué (le faisant aller vers le kung fu plutôt que le judo) et qu’il attendait celui-ci avec impatience.

On retrouve donc Po, notre grassouillet panda devenu Guerrier Dragon, vivant au monastère et pouvant compter sur l’aide des Cinq pour mettre à mal les brigands qui sèment la pagaille dans les environs. Adulé, starisé, il répand la topissime attitude partout. Et il se la pète pas mal. Mais il reste lui-même, a toujours de la peine à franchir les grands obstacles ou à monter de longs escaliers, mange comme un goinfre et se révèle toujours aussi bon pour mettre les pieds dans le plat. Ailleurs en Chine, un paon bien méchant, le seigneur Chen, se lance dans l’invasion du pays (et pourquoi pas du monde) grâce à une arme terrible issue d’une technologie nouvelle, arme à même d’abattre les plus grands maîtres de kung fu. Po et ses compagnons vont donc devoir se mettre en quête pour détruire cette machine, ramener le paon devant la justice, et ainsi sauver la Chine et le kung fu… Rien que ça. Bien évidemment, rien ne va être simple dans cette aventure de haut vol qui va voir s’aligner les scènes d’action et d’émotion à un rythme effréné. Plusieurs flashbacks vont nous permettre de comprendre d’où vient Po, son origine, sa jeunesse (après tout, un panda fils d’une oie, vous trouvez ça normal, vous?), liant le tout à l’histoire actuelle évidemment. Et puis y’a pas à dire : Po en bébé panda est ultra craquant et attachant (« trop cute et ultra kawai » comme diraient certains). Les embûches vont s’accumuler, et Po va bien entendu devoir se dépasser pour sauver la situation. Comment? A vous de le découvrir devant ce très bon film d’animation qui détend bien.

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De bonnes questions autour de la révision de la loi sur l’école obligatoire

L’initiative Ecole 2010, le contre-projet proposé par le gouvernement, les discussions et palabres du parlement (en commission ou en plénum), la future votation populaire,… Le sujet de l’école est très très chaud à l’heure actuelle sur nos terres vaudoises. Je vois nos députés se battre pour essayer de tirer le résultat dans un sens ou l’autre. Et parfois, selon les titres de la presse, j’ai l’impression qu’ils s’écharpent sur des sujets me semblant secondaires (la question des notes par exemple) alors que des éléments particulièrement importants sont à peine abordés. Je trouve cela très dommageable. Oui, l’école est un sujet complexe et non on ne pourra jamais contenter tout le monde. Chacune et chacun a sa vision de ce que devrait être l’école et de la manière dont l’enseignement devrait se faire. Et quand on trouve un consensus, comme cela semble gentiment être le cas actuellement sur Vaud, et bien on est déjà content. Et pourtant… Ce consensus contient des éléments dangereux pour la suite des événements. Je vais prendre ici deux éléments qui me paraissent fondamentaux, à savoir la formation des enseignants et le taux d’encadrement.

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l’e-G8, ou la main mise des patrons et gouvernements sur le web?

Au début de la semaine passée à eut lieu à Paris l’e-G8, un soi-disant pré-sommet du G8 commandité par Nicolas Sarkozy et qui se voulait, sur le papier, un lieu de discussion autour du web afin d’amener aux politiques lors du G8 standard la position des acteurs de cette sphère. Sur le papier, oui, Parce qu’en lieu et place des acteurs du web on retrouve des grands groupes de médias, de pub, des gros poissons, des majors, des politiques, bref en quasi-unanimité des gens qui ne sont que d’un côté de la barrière. Pas ou quasiment pas de représentants de ceux qui font le web, à savoir les utilisateurs, ces millions de personnes connectées sans qui Internet ne serait rien. Où était la société civile dans ce prétendu « débat »? D’ailleurs n’appelons pas cela un débat puisque tous les invités formaient un joli consensus sans que l’on ne laisse libre cours aux avis divergents. Et pourtant, quel lieu de rencontre représente mieux que le web la convergence d’opinions et le débat? Quel autre domaine qu’Internet peut se targuer d’être aussi ouvert? Le web apporte une nouvelle vision du monde, de la rencontre, de la distribution, de la culture, de la communication. Il est la plateforme qui change la donne et redonne à « la masse » la possibilité de s’exprimer haut et fort en se faisant entendre dans le monde entier ; ou tout au moins en ayant la possibilité d’être lu/vu/entendu dans un très grand nombre de pays.

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