Nous voilà arrivés au bout de la 4ème saison des Experts à Manhattan. Et franchement cette version de la franchise CSI me plaît de plus en plus. La dernière fois que je vous en avais parlé, c’était pour la saison 2,et j’ai zappé la 3. Mais je reviens vous embêter avec la 4. Comme toujours avec ces séries, le gros défaut vient d’une espèce de répétition mais qui ne pouvait qu’être attendue, car comme je l’ai déjà dit il y a une limite aux types d’homicides et aux mobiles. Mais ils s’en sortent plutôt bien, avec quelques jolies originalités comme le type de la luge urbaine. La réalisation est assez carrée et sobre, parfois même dure. Ce que j’ai bien aimé, c’est le développement des personnages et de leurs liens, et puis les quelques intrigues sur la durée (Madame X, qui aurait mérité un développement plus long et poussé, et le tueur au taxi qui s’avère une très bonne idée, mais aussi toute l’histoire de l’homme du 333 qui poursuit Mac ou la descente aux enfers culpabilisante de Danny). Il y a aussi quelques épisodes vraiment sympas qui marquent plus que d’autres.
L’épisode 4 et son délire de voyage dans le temps, très drôle.
L’épisode 5 et sa virée dans Second Life (quelle pub pour ce jeu d’ailleurs), mêlant virtuel et réel, c’est bien sympa.
L’épisode 6 est tout particulièrement remarquable. Réalisé par Joe Dante, se déroulant à Halloween, avec une enquête autour d’une baraque à Amityville, et intégrant des trucs ressemblant à des phénomènes paranormaux. Le tout bien entendu reprenant les canons et clichés du film d’horreur (on ne met pas Dante à la réalisation pour rien). Un petit bijou.
Les épisodes de fin de saison avec toute la tension autour du tueur au taxi sont agréables aussi, avec cette dépendance des new-yorkais pour leurs taxis, la prise en otage de la population, etc. Une belle tension qui monte bien.
Bref, rien de fondamentalement transcendant, mais c’est sympa et agréable à regarder, une bonne détente.On ajoute une bande-son très agréable avec de vrais bons groupes (Unkle, Queens of the Stone Age, Nine Inch Nails, PJ Harvey, Stone Temple Pilots, etc.), et ça donne une série qui se laisse voir.
J’ai eu beaucoup plus de peine avec cette saison 7 des Experts à Miami. En fait rien de particulier à dire, on peut reprendre mes commentaires de la saison 6 : « On retrouve donc, encore plus accentués qu’avant et pèle-mêle, des couleurs ultra saturées, des ralentis, des travellings à vomir, des transitions à deux centimes qui font mal au cœur, des cadrages discutables, etc. Le tout sur un rythme souvent effréné. Waow. Dur, pour le coup. Et la musique est du même acabit, énervante à souhait… » Donc voilà, rien à ajouter sinon que bof.