The Big Bang Theory – saison 5

Cinq saisons que l’on suit les péripéties de notre quatuor de geeks, cette fois définitivement et solidement entouré de plusieurs personnages complètement intégrés et devenus principaux eux aussi, comme Amy ou Bernadette. La série continue sur la lancée de la 4ème saison, à savoir un peu moins de rires. Peut-être par habitude de certains gags et de certaines situations. Chaque personnage est poussé un peu au maximum de ses travers pour en faire ressortir des éléments comiques qui fonctionnent, certes, mais on a un peu perdu la nouveauté et la découverte des débuts. On s’amuse toujours beaucoup cependant, et les différentes références geeks sont toujours aussi bonnes. Par contre, on gagne un peu dans l’aspect feuilletonnant, avec des arcs scénaristiques sur la durée ; un en particulier, suivant Howard et Bernadette.

Reste que les éléments qui font son succès sont toujours les mêmes. Y compris ceux que l’on critique ; les allergiques aux rires pré-enregistrés (j’en connais) passeront à nouveau leur chemin. Séries télé, jeux vidéo (la déprime sur Red Dead Redemption), jeux de rôles (et les dés pour prendre des décisions), jeux de société, comics, informatique, technologie (fabuleux épisode avec Siri), web TV (rhaaa, l’émission de Sheldon et Amy) on se retrouve en terrain conquis. Sheldon devient exaspérant au point que l’on prend un réel plaisir aux séances de Sheldon-bashing. Howard, lui, prend sa revanche sur le fait qu’il « n’a qu’un master ». Au niveau des guests, l’apparition remarquée de Stephen Hawking place la barre très haut. Will Wheaton est lui devenu un habitué par contre.

La fin de la saison change beaucoup de choses et promet d’apporter un peu de nouveauté pour la suite, du moins peut-on l’espérer. Big Bang Theory reste un grand moment de rigolade, une série qui détend bien. Vu les chiffres d’audience, elle ne risque pas de s’arrêter de sitôt, en plus. A voir comment les showrunners vont entretenir la flamme…

 

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Revue de web – S01E19

Jeux

Gus & Co nous propose une extension pas officielle pour Takenoko, histoire de pouvoir jouer hors de son tour et de rajouter un peu de tactique. A tester.

Toujours chez Gus&Co, un clip musical à base de jeux de société… très joli.

Nouvel épisode de Tabletop, l’émission web de Wil Weaton sur les jeux de plateau. Trois jeux qui me font envie, tiens…

Carmageddon revient via un projet sur Kickstarter.

Pour ses 20 ans, Wolfenstein 3D l’ancêtre revient dans une version jouable sous navigateur web. Continuer la lecture de Revue de web – S01E19

Dead Island

Ces derniers temps, ma femme me demande souvent si je veux tuer un peu des zombies… Eh oui… En fait, elle aime bien regarder quand je joue à Dead Island, un peu comme avec Resident Evil (ici et) il y a quelques temps. Dead Island donc, c’est un jeu que l’on m’a prêté sur xBox et qui est franchement sympathique. Le principe c’est une île paradisiaque, Banoï, avec son hôtel luxueux, ses bungalows, ses plages, ses piscines, ses charmantes hôtesses et vacancières, ses bronzé(e)s, ses sauveteurs, sa jungle, sa petite ville typique, etc. Et là on se réveille tout-à-coup en découvrant que l’essentiel de la population (indigènes et vacanciers) a été transformé en zombies décérébrés assoiffés de chair fraîche. L’un des quatre rôles que l’on peut emprunter au départ est celui de l’une des seules quatre personnes immunisées à la maladie qui transforme les gens en zombies, et on part donc se promener tout seul. Pas pour une balade de santé, parce que être immunisé à la maladie ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas nous tuer. Et quand on démarre à mains nues, en improvisant des armes avec les quelques trucs que l’on trouve, ben c’est pas drôle. D’autant que l’ambiance dans l’hôtel plus ou moins privé d’électricité est tout de suite bien flippante. Continuer la lecture de Dead Island

Exposition Playtime

J’espère que tout le monde connaît la Maison d’Ailleurs, le musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires, à Yverdon… Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous et essayez d’y aller, c’est très bien. J’y suis retourné il y a peu pour visiter l’exposition Playtime – Videogame Mythologies qui s’y déroule jusqu’au 9 décembre. Ben ouais, franchement, une exposition sur l’histoire et la culture du jeu vidéo avec toutes les réflexions qui vont bien, je ne pouvais pas louper ça. Et j’ai été très satisfait. Diverses thématiques abordées, des jeux très connus (rha, ce panneau mural avec les mondes de Super Mario, raccourcis compris, le tout en à plat, en une fois), des trucs super abscons, expérimentaux, des découvertes, tout cela sur un ton mêlant nostalgie et possibilités futures. Je ne vais pas tout détailler, mais reprendre quelques points qui m’ont particulièrement interpellé. Continuer la lecture de Exposition Playtime