Archives par mot-clé : humour

Ice Age 4

La semaine passée, j’ai emmené mon fils voir Ice Age 4, ou plutôt l’Âge de Glace 4 vu que c’était de la vf. Que du bonheur! On retrouve notre sympathique trio de base avec Manny le gros mammouth grognon, Syd le paresseux neuneu, et Diego le tigre aux dents de sabre qui se veut méchant sans l’être. Suite aux précédentes aventures, ces personnages vivent avec toute une meute de divers bestioles, y compris et surtout la famille de Manny, avec Pêche qui est devenue une vrai ado chieuse (rha que j’aime la position de Manny… « -Papa, quand est-ce que je pourrai traîner avec des garçons? -Quand je serai mort -… -Plus 3 jours, pour être sûr que je sois mort. »). Mais il y a la dérive des continents, les glissements tectoniques, et les joyeusetés que cela occasionne à la surface. Au milieu de ce cataclysme, les trois héros sont séparés du reste de la troupe (ou presque, ils auront quand même gagné quelqu’un pour l’aventure). Dérivant sur un bout de glace à la surface de l’océan, ils seront vite éloignés de leurs proches, et le film sera donc l’occasion de narrer leurs aventures pour les retrouver. En particulier la rencontre avec le bateau pirate emmené par le capitaine Gut, un singe agressif et méchant, cruel, qui mène à la baguette sa bande composée essentiellement de bras cassés moyens. le lapin mignon pas très dangereux, l’éléphant de mer débile et lourdaud, le putois qui fait office d’étendard, ou encore la tigresse aux dents de sable dont on sait dès le premier plan comment cela va finir avec elle. Aventures, action, humour, un peu de suspens, tout y est pour faire un film très agréable. Continuer la lecture de Ice Age 4

Good Morning England

L’autre soir j’ai pu voir un véritable hymne au rock, un très bel hommage à cette musique et à ses répercussions sociales. Good Morning England nous conte les aventures de Radio Rock, une radio pirate émettant vers l’Angleterre depuis un bateau ancré dans les eaux internationales pour éviter de subir le diktat gouvernemental. On a donc sur ce navire un équipage de doux dingues, chacun avec son style, sa personnalité, un groupe de DJs animant les ondes de la radio 24H/24 pour le plus grand bonheur d’une large population anglaise. Rebelles, provocateurs, ces gars permettent la diffusion du rock en 1966, alors que le gouvernement conservateur ne veut pas voir débarquer des idées aussi farfelues et déplacées. Le rock comme musique certes, mais aussi donc comme idéologie, avec une remise en question et un anticonformisme parfois jusqu’au-boutiste. Car oui, on l’oublie trop souvent aujourd’hui, mais le rock c’est une attitude plus qu’une musique ; il ne suffit pas de grosse guitares aux riffs acérés pour « être rock’n’roll », c’est une manière de penser.

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Iron Sky

J’ai eu la chance de pouvoir récemment visionner Iron Sky… Mais oui, le film au pitch absolument transcendant qui buzze sur le Net depuis quelques mois déjà… En 1945, des nazis se replient pour monter une base sur la face cachée de la Lune ; se croyant repérés suite à une mission terrienne de 2018, ils reviennent sur notre planète en soucoupes volantes avec la ferme intention de la conquérir.

Eh oui, là c’est bien clair que ce film sent la série B et le nanard. Et bien déjà ce n’est pas un nanard ; pas au sens de « marrant sans le faire exprès » ou du « ratage involontaire ». Ici, le côté kitsch et délirant et grand n’importe quoi de l’ensemble est complètement assumé et même voulu. On est dans un grand pétage de plombs halluciné. ce film a fait pas mal parler de lui, ses auteurs créant le buzz pour pousser à sa diffusion en salles alors qu’il a quand même tout du direct-to-DVD. A noter que c’est un film finlandais (et qu’au passage a Finlande a un rôle tout particulier à l’ONU dans ce film), et on sent bien qu’on n’est pas dans l’hollywoodien standard. On est quelque part entre la SF, le film humoristique, le film d’action, le film catastrophe et le film avec des réflexions sociales (eh oui, carrément)… Continuer la lecture de Iron Sky

The Big Bang Theory – saison 5

Cinq saisons que l’on suit les péripéties de notre quatuor de geeks, cette fois définitivement et solidement entouré de plusieurs personnages complètement intégrés et devenus principaux eux aussi, comme Amy ou Bernadette. La série continue sur la lancée de la 4ème saison, à savoir un peu moins de rires. Peut-être par habitude de certains gags et de certaines situations. Chaque personnage est poussé un peu au maximum de ses travers pour en faire ressortir des éléments comiques qui fonctionnent, certes, mais on a un peu perdu la nouveauté et la découverte des débuts. On s’amuse toujours beaucoup cependant, et les différentes références geeks sont toujours aussi bonnes. Par contre, on gagne un peu dans l’aspect feuilletonnant, avec des arcs scénaristiques sur la durée ; un en particulier, suivant Howard et Bernadette.

Reste que les éléments qui font son succès sont toujours les mêmes. Y compris ceux que l’on critique ; les allergiques aux rires pré-enregistrés (j’en connais) passeront à nouveau leur chemin. Séries télé, jeux vidéo (la déprime sur Red Dead Redemption), jeux de rôles (et les dés pour prendre des décisions), jeux de société, comics, informatique, technologie (fabuleux épisode avec Siri), web TV (rhaaa, l’émission de Sheldon et Amy) on se retrouve en terrain conquis. Sheldon devient exaspérant au point que l’on prend un réel plaisir aux séances de Sheldon-bashing. Howard, lui, prend sa revanche sur le fait qu’il « n’a qu’un master ». Au niveau des guests, l’apparition remarquée de Stephen Hawking place la barre très haut. Will Wheaton est lui devenu un habitué par contre.

La fin de la saison change beaucoup de choses et promet d’apporter un peu de nouveauté pour la suite, du moins peut-on l’espérer. Big Bang Theory reste un grand moment de rigolade, une série qui détend bien. Vu les chiffres d’audience, elle ne risque pas de s’arrêter de sitôt, en plus. A voir comment les showrunners vont entretenir la flamme…

 

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