On pourrait blablater des plombes sur les raisons valables ou pas des reboots en cinéma, des licences qu’il faut absolument rentabiliser, y compris quand réalisateur et acteur ne sont plus de la partie. Mais là n’est pas le but. On va juste parler de ce reboot-ci, celui de Spiderman. Sam Raimi nous avait fait trois films certes sympathiques (surtout le premier) mais pas non plus transcendants. Faut dire qu’avec des Watchmen, Avengers ou les Batman de Nolan par exemple, on devient difficiles sur ce que l’on attend de films de super-héros. Et ce Amazing Spiderman n’est pas au niveau de ces exemples. Pas que ce soit un mauvais film, c’est un très bon divertissement, du blockbuster pop-corn fort sympathique avec des effets spéciaux qui envoient du bois et au final un résultat agréable. On en prend plein les yeux, on ne s’explose pas le crâne avec un scénario trop complexe, on a de très bons plans, des scènes d’actions solides, du teenage-movie pour attirer le public, de l’amourette avec du dilemme pour tirer les larmes des cœurs sensibles, un peu de skate pour faire djeunz, de l’humour, bref tout ce qu’il faut pour que la sauce prenne et que le film soit un succès. Il faut dire que le réalisateur Marc Webb en est à son premier gros blockbuster, provenant du monde du clip vidéo ; et cette origine se ressent au-travers justement de l’aspect djeunz et nerveux du film.
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Prometheus
Difficile de faire plus attendu que le Prometheus de Ridley Scott… Depuis son annonce, ce film s’annonçait comme le retour à la SF du grand monsieur à qui l’on doit Alien et Blade Runner. Et puis Prometheus se déroule dans le même univers qu’Alien, expliquant le fameux « Space Jockey » et ce que l’equipage du Nostromo à découvert, se plaçant comme une simili-prequel d’Alien dans vraiment en être une. Du coup les attentes de tous les geeks du monde ont placé la barre très haut. On imaginait déjà le chef d’œuvre ultime conciliant à nouveau SF et horreur tout en posant des explications sur l’origine de l’Homme. Chacun se faisait déjà dans sa tête ce que devait être ce film. Le teasing et les bandes-annonces y ont d’ailleurs bien contribué en montrant des images de grande qualité.
Dès lors, difficile d’être à la hauteur. En allant le voir seulement ce week-end, j’arrive après la bataille. J’ai vu passer de nombreux commentaires (de la critique et du public) annonçant une déception parfois très forte. Je n’ai pas tout lu en détails afin d’éviter de trop me spoiler le film. Mais au vu de tout cela, mon enthousiasme était un petit peu diminué. Reste qu’avec de telles attentes, le public ne peut qu’être déçu au final car le film ne sera jamais ce qu’on s’est imaginé pendant de longs mois au cours desquels on a construit dans sa tête le « Prometheus parfait ». Ridley Scott a fait son film, pas celui des fans. Du coup j’avais moins d’attente en allant le voir que je n’en avais il y a encore un mois.
Et au final le film a été une très bonne surprise… En tout cas ne méritant pas à mes yeux certaines des critiques les plus virulentes et des mots les plus violents qui ont été utilisés dans les dernières semaines à son encontre. Oui il n’est pas à la hauteur de l’espoir qui s’était cristallisé sur lui mais il reste un très bon film de SF. Je ne sais pas si c’est moi qui suis trop bon public ou pas assez critique. Mais j’attendais de ce film qu’il me fasse passer un bon moment, et c’est réussi ; ça me suffit.
Dead Island
Ces derniers temps, ma femme me demande souvent si je veux tuer un peu des zombies… Eh oui… En fait, elle aime bien regarder quand je joue à Dead Island, un peu comme avec Resident Evil (ici et là) il y a quelques temps. Dead Island donc, c’est un jeu que l’on m’a prêté sur xBox et qui est franchement sympathique. Le principe c’est une île paradisiaque, Banoï, avec son hôtel luxueux, ses bungalows, ses plages, ses piscines, ses charmantes hôtesses et vacancières, ses bronzé(e)s, ses sauveteurs, sa jungle, sa petite ville typique, etc. Et là on se réveille tout-à-coup en découvrant que l’essentiel de la population (indigènes et vacanciers) a été transformé en zombies décérébrés assoiffés de chair fraîche. L’un des quatre rôles que l’on peut emprunter au départ est celui de l’une des seules quatre personnes immunisées à la maladie qui transforme les gens en zombies, et on part donc se promener tout seul. Pas pour une balade de santé, parce que être immunisé à la maladie ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas nous tuer. Et quand on démarre à mains nues, en improvisant des armes avec les quelques trucs que l’on trouve, ben c’est pas drôle. D’autant que l’ambiance dans l’hôtel plus ou moins privé d’électricité est tout de suite bien flippante. Continuer la lecture de Dead Island
The Avengers
BAAAMM!!! Ah ouais voilà, ça y est, je viens de prendre une très grosse baffe. Mais quel bonheur! pas loin du geekasm là! Ben ouais j’ai été voir le très attendu The Avengers au cinéma et c’est assez une tuerie, il faut le dire. Les Avengers, c’est une équipe composée de divers super-héros regroupés. Bien qu’ayant lu pas mal de comics de leurs aventures séparées, je ne crois pas avoir lu directement les aventures du groupe. Donc vous ne trouverez pas ici de comparaison, ni de remarques sur la période Avengers à laquelle on fait référence, etc. Je ne vais traiter que le film et vous dire tout le bien que j’en pense. Avant d’aller plus loin, rappelons qu’il s’agit d’un film de super-héros, avec plusieurs héros, et qu’on est donc dans le pas réaliste, dans le truc énorme, dans le truc qui ne se veut pas psychologiquement trop subtil et dans la débauche d’effets spéciaux. Amateurs purs de drames psychologiques pointus, passez votre chemin. Pour les autres, The Avengers est un putain de bon blockbuster. On reprend donc nos héros des films précédents, à savoir Iron man, Hulk, Thor, Captain America, La veuve Noire ou Hawkeye (ces deux derniers ayant fait de plus ou moins longues apparitions mais sans avoir de films à eux) ; et on les regroupe pour faire face à une terrible menace qui met en péril la survie de l’espèce humaine toute entière. Ben ouais, on reprend les héros des films précédents qui, avec tous leurs avantages et leurs quelques défauts, font finalement un peu légers et constituent en fait de belles introductions pour le véritable monument des Avengers. Oui, 5 films pour en introduire un autre. Est-il possible de voir les Avengers sans avoir visionné les autres? Bien sûr, mais on y perdra beaucoup. Continuer la lecture de The Avengers