Comme j’ai de gros fans de James Bond à la maison, je me suis dit qu’ils apprécieraient à sa juste valeur un petit jeu de Bondounet sur la xBox. Et c’est donc ce Goldeneye Reloaded qui a atterri dans la console, et auquel je me suis empressé de jouer. Le jeu reprend peu ou prou la trame du film, nous mettant dans la peau d’un James aux trait du récent Daniel Craig ; à noter aussi que les divers protagonistes ne sont pas repris des acteurs du film (question de droits?). Je ne suis pas encore allé au bout, mais on retrouve les scènes emblématiques du film, comme la scène d’ouverture avec 006 qui se fait « descendre », la poursuite en tank, la base de Severnaya, le vol de l’hélico, etc. Le tout quand même suffisamment boosté et allongé pour mettre du piment et quelques surprises. Le jeu enchaîne les séquences d’infiltration et de baston, avec pas mal de passages scriptés et des cinématiques qui font avancer le scénario et provoquent une bonne immersion. Avec ses scènes complètement improbables, son côté « seul contre tous » et ses exagérations, ce jeu retranscrit bien l’ambiance des James Bond et on se sent dans le truc. Une écriture donc très cinématographique qui porte la patte de la licence. Continuer la lecture de Goldeneye 007 Reloaded
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La quadrilogie Alien
Avant tout, je dis que oui, je parle de quadrilogie, parce que je considère les 4 films ; certains, tout comme pour Indiana Jones, Die Hard, ou Star Wars, prétendent que tout s’arrête après les 3 premiers… Ce n’est pas mon cas. Ceci étant dit, passons aux choses sérieuses.
C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je viens de me refaire les 4 films de la série Alien, parce que il faut bien dire que l’annonce de Prometheus me donne salement envie. Et puis parce que, pour les premiers, je ne les avais pas encore vus avec un son qui vaut la peine, genre home cinema en 5.1 qui les brise aux voisins. Et bien, c’est toujours aussi efficace. Chacun de ces films a son style, son ambiance, ses particularités, ses avantages et inconvénients. Mais on se retrouve dans une continuité, une évolution du truc. Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter ce qu’est cette saga Alien ; si vous ne connaissez pas, jetez-vous dessus, c’est un véritable monument de SF et de trouillomètre. Je vais juste donner un peu mon avis suite à ce nouveau visionnement de la quadrilogie. On notera que ces aliens ont été utilisés à toutes les sauces, des comics, des jeux vidéos (j’ai un souvenir d’un jeu sur mon Commodore déjà, et j’attends le Colonial Marines à venir avec impatience), des films autres (tel le navrant Alien VS Predator), etc. Mais c’est ici qu’ils trouvent leur raison d’être. Continuer la lecture de La quadrilogie Alien
Esprits Criminels – saisons 1 à 6
Au hasard de nos pérégrinations télévisuelles, ma femme et moi sommes tombés à quelques reprises sur Esprits Criminels (Criminal Minds), une série sur laquelle on a fini par accrocher. On a donc décidé de reprendre par le début et de suivre les aventures de ces profilers capables de tout résoudre. La série tourne autour d’une unité du Département des Sciences du Comportement, une section du FBI spécialisée dans la psychologie du serial killer moyen. Notre groupe de héros va donc, épisode après épisode, chasser du tueur en série avec une efficacité redoutable. La série n’est pas tellement feuilletonante, pas de grands arcs scénaristiques ici, mais plutôt des épisodes en loners (à quelques exceptions prêts) avec un système à la « tueur de la semaine » ; à peu de choses prêts, c’est un épisode = 1 serial killer. A croire qu’il y en a une vraie tripotée à travers les Etats-Unis. Continuer la lecture de Esprits Criminels – saisons 1 à 6
The Wire – saison 3
Après avoir étudié les bases du fonctionnement du trafic de drogue dans la rue, puis les difficulté du monde ouvrier chez les dockers de Baltimore, The Wire continue sa peinture sociale très dure sur fond d’enquête policière. Cette fois, les auteurs mettent dans leur collimateur les politiques et l’administration. Bien que l’apparence soit du coup plus jolie, plus clinquante, moins sale, le fond se révèle tout aussi trash que précédemment. J’irais même jusqu’à dire que c’est encore plus dur. Finalement, tout le monde est pourri jusqu’à l’os (voir plus) et y’en pas un pour racheter l’autre. Mais bon, c’est ce qu’on aime aussi dans cette série, et on regarde pas the Wire si c’est pour voir du bisounours. Nous allons ici suivre à nouveau les tribulations de l’équipe spéciale autour de McNulty l’emmerdeur de service. Alors que l’on souhaite les mettre sur un nouveau dealer, ils découvrent que Barksdale sort de prison. Tandis que Bell semble se ranger en tant qu’homme d’affaires. Un nouveau venu veut jouer des coudes pour obtenir des coins de rue. N’oublions pas que Omar est toujours là pour foutre la merde, avec son désir de vengeance. Ca c’est pour la dure vie du terrain. Les hautes sphères ne sont pas en reste. Magouilles et coups dans le dos sont légion là aussi. A commencer par les élections au poste de maire qui se profilent et pour lesquelles les prétendants se mettent sur les rangs, avec souvent la sécurité comme cheval de bataille. Et puis il y aussi l’administration, et les travers de la gouvernance par indicateurs et chiffres. Et les pots de vin aussi, les sommes circulant sous le manteau dans le cadre de permis de construire et autres accélérations de travaux et d’autorisations.
Bref, il y a de la matière, on ne va pas s’ennuyer. D’ailleurs cette saison me semble plus dynamique, plus rythmée que les précédentes. Bon, ce n’est toujours pas la série policière grand public où on résout une enquête et demi par épisode avec des gros flingues et des poursuites partout. Simplement une impression d’un truc plus prenant. D’ailleurs on l’a visionnée en moins de temps que les précédentes.