John Wick

John-Wick-141001De temps en temps, ça fait du bien de se mettre devant un bon film d’action sévèrement testostéroné qui va droit au but (car oui ici on ne va pas parler d’un célèbre auteur de jeux). Et ici l’argument tient en gros à « Don’t fuck up with Keanu’s dog ». Ouais parce que c’est le monolithique Keanu Reeves qui interprète le héros badass de ce film de David Leitch et Chad Stahelski (inconnus au bataillon). John Wick est heureux avec sa femme qu’il adore, tout va bien, mais la maladie emporte la malheureuse. Elle lègue, de manière posthume, à son mari désespéré un petit chiot adorable avec un message du genre « voici quelqu’un dont tu pourras t’occuper maintenant que je ne suis plus là » ; et donc le clebs devient le centre de la vie de John, souvenir de son épouse. Il a aussi sa voiture, une Mustang qu’il soigne aux petits oignons et c’est tout. Quand un jeune malfrat caractériel et ses potes s’en prennent à la voiture et au chien, le sang de John ne fait qu’un tour. Il s’avère que ce type est un ancien tueur de la mafia russe, un gars capable d’en descendre des dizaines d’autres sans transpirer et en moins de temps qu’il en faut pour dire « Shoot’em up », le gars qu’il vaut mieux ne pas emmerder quoi. Et le petit malfrat s’avère être le fils d’un parrain de la mafia russe justement. Bref, ça va faire des étincelles et une simple petite bisbille va rapidement dégénérer en règlement de comptes général à grands coups de bastons diverses et violentes.
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Rue Farfadet

livre-rue-farfadetUne jolie couverture. Une quatrième de couverture très intéressante. Il n’en fallait pas plus pour que je craque et achète ce bouquin de Raphaël Albert. De la fantasy urbaine, du steampunk, une ambiance de polar, pile poil ce qui ressemble à ma came donc (ou à une de mes cames plutôt). On suit ici, à la première personne, les aventures de Sylvo Sylvain, elfe de son état, immigré dans la grande cité de Panam où il est devenu détective privé. Avec son ami Pixel (petite créature volante), il enquête sur les coucheries diverses. Jusqu’à ce jour où une enquête tout ce qu’il y a de plus minable va le mener au plus profond d’un terrible complot ourdi par de sinistres malfaiteurs. Sylvo évolue donc dans ce Paris revisité à la sauve fantasy (elfes, nains, trolls, magiciens, centaures, sorts, etc.) et steampunk (voitures, dirigeables, flingues, etc.) mais qui garde de nombreux éléments du vrai Paris, comme le fait d’être traversé par un fleuve, la Veine. Au programme, des magistrats pourris, des flics hargneux, des malfrats méchants, une femme fatale, des révélations, un journaliste, un peu d’action. De quoi se divertir un moment.

Oui, juste se divertir. Et juste un moment. Parce que au final j’ai été déçu. Peut-être que j’avais de trop grandes attentes. En tout cas, heureusement que le roman est court.

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En route! – Home

050418_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxEt hop hop hop, avec les gnomes on est allés voir le dernier film d’animation de chez Dreamworks, En Route! (Home en vo). Je dois dire que la bande-annonce m’avait pas mal titillé et que Dreamworks ils ont quand même de bien belles réussites à leur palmarès (Shrek, Kung fu panda, Madagascar, Bee Movie, Les Croods ou Turbo par exemple).

On découvre dans ce films un peuple extra-terrestre, les Boovs, peureux et faibles mais très avancés technologiquement, qui ne font que fuir de planète en planète, poursuivis par les terribles et méchants Gorgs qui ravagent chaque lieu où les pauvres petits Boovs pensent avoir trouvé refuge. En arrivant sur Terre, les Boovs utilisent leur technologie pour déplacer/parquer les humains dans un coin de la planète, et ils décident de vivre dans le reste, adaptant au mieux l’environnement des villes à leur mode de vie. Parmi les Boovs on a Oh (appelé ainsi par ses nombreux amis), un petit être aux intentions fort louables mais légèrement poissard et maladroit, qui aligne les catastrophes. L’une d’elles va faire qu’il sera poursuivi par les siens. Il va rencontrer l’une des seules humaines à ne pas avoir été déportée, une jeune fille appelée Tif. Ensemble, ils vont fuir, l’un pour prouver sa bonne volonté, l’autre pour retrouver sa mère, accompagnés du chat de Tif, dans une voiture volante un peu folle, au travers d’une Terre transformée par les Boovs. Continuer la lecture de En route! – Home

Sound City

soundcityBon OK je ne fais pas les choses dans l’ordre chronologique, mais après la géniale Sonic Highways, je devais aller en direction de ce Sound City, autre documentaire musical de môssieur Dave Grohl (oui on s’incline là en général). Plus que le titre du documentaire, Sound City est aussi le nom d’un studio d’enregistrement mythique de Los Angeles. En particulier, l’endroit était reconnu pour sa fameuse console d’enregistrement Neve 8078, un modèle incroyable genre fait sur mesure en commande spéciale et tout. Le studio n’ayant pas un look ni une déco ni une propreté à faire très envie, il a été malgré tout envahi par les plus grands pour l’enregistrement d’albums mythiques (plus de cent albums d’or ou de platine sont sortis de ces murs). La qualité du matériel et du personnel, ainsi que la niaque qu’il y avait là-derrière, tout cela a permis de mettre en boîte de véritables monuments dans des conditions incroyables. Parmi les petits légers ayant passé par là, on notera Neil Young, Fleetwood Mac, Greatful Dead, Foreigner, Tom Petty, Santana, Dio, Nirvana (l’album Nevermind, d’où la nostalgie de Grohl évidemment), Rage against the Machine (le fameux album éponyme), Tool, Red Hot Chili Peppers, Kyuss, Johnny Cash, Weezer, Queens of the Stone Age, Bad Religion, Wolfmother, Nine Inch Nails, Metallica, Elvis Costello, Arctic Monkeys, Elton John, Pat Benatar, Rancid, Slayer, Fu Manchu, Frank Black, Jimmy Eat World, A Perfect Circle, Kings of Leon, ou encore Mastodon,… Ca calme, hein? Continuer la lecture de Sound City