C’est avec quelques jours de retard (j’ai été pas mal pris là) que je vous souhaite, chères lectrices et chers lecteurs de ces billets, une très bonne année 2016. Parce que y’a pas de raison. Je suis un gentil, et je vous veux pas de mal. Nan sincèrement je souhaite à tout le monde entier une très bonne année, en particulier quand on voit la direction prise par certains bouts de notre monde et qu’on peut se dire que ça part en cacahuètes : individualisme forcené, fermeture aux autres, dérèglement climatique, guerres, intransigeance, terrorisme, etc. Oui le monde ne va pas tout bien, c’est certain, mais ça ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras ; au contraire je pense que ces vœux de bonne année sont le meilleur moyen de se dire que le monde va aussi bien, que l’amitié, l’amour, l’esprit de fête, la générosité, l’engagement, la joie de vivre, tout cela existe aussi et ne doit pas être oublié. Continuer la lecture de Bonne année
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Scream – saison 01
J’ai déjà dit tout le plaisir que j’ai à revoir en tout cas le premier Scream, et un peu moins les suivants. Et un 4ème opus plus fade qui tentait en 2011 de prendre en compte les nouvelles technologies ; un échec. Oui mais voilà, 4 ans après, c’est MTV qui nous produit une série Scream (où on retrouve Wes Craven à la production) qui elle s’ancre réellement dans son époque et se révèle d’une certaine efficacité. Dès le premier des dix épisodes composant la saison, tout est posé… Une bande d’ados dont la vie tourne autour des smartphones, des bombasses, un tueur masqué (mais pas Ghostface), du sang, et un geek fan de films d’horreur qui nous dit qu’on ne peut pas transposer un slasher en série télé à cause des formats différents. Paf on est dans Scream, le slasher qui déconstruit le slasher pour te renvoyer le truc à la gueule.
Très vite on va se retrouver sur le même terreau que dans le film original : des fausses pistes, des meurtres gores, un lien avec le passé de l’héroïne et sa famille, des amourettes d’ados, une journaliste trop curieuse, un flic super motivé, tout y est. Sauf qu’ici ce sont 400 minutes et non pas 90 que les scénaristes ont à disposition. Alors on s’étale. Certes on peut trouver quelques longueurs dans les amourettes adolescentes, mais au final elles sont parties intégrantes de l’intrigue ; la série s’attache à égratigner d’abord gentiment puis violemment la douce patine de cette ville tranquille afin d’exposer tous les mensonges et sales coups qui entourent notre héroïne. On est aussi accompagnés par le geek technophile vierge, fan de films et séries d’horreur (‘tain le cliché), mais aussi le prof humaniste dont le cours porte sur le mouvement gothique, qui vont aligner les références, cadrer le scénario mais aussi montrer les liens et surtout expliciter tout ce que l’on vit. Tout en remettant le tout dans le contexte contemporain qui change pas mal la donne. L’utilisation des nouvelles technologies de communication mobiles est au cœur de l’intrigue d’ailleurs.
Une série fort sympathique. Eh oui j’ai craqué sur une série MTV, j’ose le dire. Alors c’est de loin pas exempt de défauts mais on se laisse bien porter par l’histoire et le suspens avec les cliffhangers et les diverses révélations. Avec une conclusion permettant de terminer la première saison tout en ouvrant ce qu’il faut de pistes pour une deuxième. Cette série reste tout-à-fait sympathique.
La stratégie Ender
Et hop, un retard de rattrapé sur un classique de la SF. Ce bouquin de Orson Scott Card est sorti en 1985 et a été bien mis en lumière par le film sorti il y a 2 ans (que je mets de suite dans ma « to watch list »). On est ici dans un futur lointain mais indéterminé La Terre est surpeuplée, on limite les naissances, et la seule chose qui empêche les différentes nations de se sauteur à la gorge, c’est la menace des Doryphores, une espèce extraterrestre que l’on a déjà réussie à maintenir éloignée lors de guerres précédentes. Mais leur prochaine invasion est semble-t-il proche. Et malgré les progrès technologies de l’Humanité, les Doryphores sont bien partis pour exploser complètement notre espèce par leur énorme avantage surnuméraire. On cherche alors sur Terre les enfants les plus intelligents pour les former au plus vite au combat et à la direction de troupes armées afin de débusquer le stratège ultime qui permettrait une victoire de l’Humanité sur les Doryphores. C’est dans ce contexte que le jeune Ender Wiggin est envoyé à l’Ecole de guerre, porteur de nombreux espoirs. Avec son arrivée se met en place un plan sans éthique ni morale dont le seul but est de faire ressortir toutes les capacités d’Ender pour mettre un terme définitif à la menace extra-terrestre.
Le livre suit l’évolution d’Ender là-dedans, un enfant aux réflexions d’adulte, un enfant qui peut humilier la plupart des adultes avec son intelligence et sa capacité de raisonnement hors pair, avec sa rapidité d’esprit hors du commun. Il voit très vite que tout cela va plus loin que ce que l’on veut lui faire croire, qu’il est mis dans des situations différentes des autres. Mais il va suivre le programme, s’attaquer aux jeux et simulation de guerre qu’on lui propose. Et en parallèle on suit des discussions entre dirigeants de l’école pour percevoir certains tenants et aboutissants du plan. La fin arrive avec un twist très intéressant et le livre se finit sur un épilogue poignant.
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Mes premiers pas sur le Monde de Yo-Ho
Le Monde de Yo-Ho, c’est le premier jeu que j’ai soutenu par crowdfunding (et le deuxième que je reçois après 10′ to Kill). J’avais craqué parce que je trouvais le concept innovant et très intéressant, et parce que je trouvais que dans l’ensemble ce que faisait les éditions Volumiques était vraiment cool ; ces deux points sont toujours valables d’ailleurs. Je suis donc très content d’enfin recevoir cette très jolie boîte du jeu de pirates qui se joue avec les smartphones comme pions… eh oui.
Le Monde de Yo-Ho se présente sous la forme d’un beau et grand plateau de jeu. Oui, grand. Parce que les cases permettent d’y faire tenir un smartphone posé à plat (jusqu’à la taille de mon modèle, le Samsung S5, en gros). Il représente un archipel avec ses îles, ses ports, ses lieux d’intérêt, ses zones réputées habitées par des monstres, etc. Chaque joueurs installe l’application (Android ou IOs) sur son smartphone et on lance le jeu ; il faut que chacun soit sur le même réseau wifi, avec la possibilité d’utiliser un smartphone pour créer le réseau). Et on lance la partie.
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