Archives par mot-clé : monstres

La quadrilogie Alien

Avant tout, je dis que oui, je parle de quadrilogie, parce que je considère les 4 films ; certains, tout comme pour Indiana Jones, Die Hard, ou Star Wars, prétendent que tout s’arrête après les 3 premiers… Ce n’est pas mon cas. Ceci étant dit, passons aux choses sérieuses.

C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je viens de me refaire les 4 films de la série Alien, parce que il faut bien dire que l’annonce de Prometheus me donne salement envie. Et puis parce que, pour les premiers, je ne les avais pas encore vus avec un son qui vaut la peine, genre home cinema en 5.1 qui les brise aux voisins. Et bien, c’est toujours aussi efficace. Chacun de ces films a son style, son ambiance, ses particularités, ses avantages et inconvénients. Mais on se retrouve dans une continuité, une évolution du truc. Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter ce qu’est cette saga Alien ; si vous ne connaissez pas, jetez-vous dessus, c’est un véritable monument de SF et de trouillomètre. Je vais juste donner un peu mon avis suite à ce nouveau visionnement de la quadrilogie. On notera que ces aliens ont été utilisés à toutes les sauces, des comics, des jeux vidéos (j’ai un souvenir d’un jeu sur mon Commodore déjà, et j’attends le Colonial Marines à venir avec impatience), des films autres (tel le navrant Alien VS Predator), etc. Mais c’est ici qu’ils trouvent leur raison d’être. Continuer la lecture de La quadrilogie Alien

Revue de web – S01E14

Culture geek

The Oatmeal donne un nouveau sens à la fameuse expression « Winter is coming ». Toujours aussi poétique.

Quand des chinois annoncent un film d’arts martiaux dans du steampunk, ça donne un truc qui a l’air fort sympathique.

Le concept de e-book, c’est sympa. mais on peut quand même facilement penser à tirer parti des possibilités multimédias, non. Civilized s’annonce comme un projet intéressant de ce point de vue.

Lapins de Pâques, œufs et zombies…

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Revue de web – S01E11

Nouvelle semaine. Politiquement chargée avec les discussions sur les résultats des votations fédérales, les élections cantonales, mais j’ai fait des billets ad hoc sur ces sujets. par contre, pas mal d’autres choses quand même.

Lecture de la semaine

Encore une fois, la palme à Boulet qui exprime si bien certaines choses. Y’a des jours où ce type vit réellement dans ma tête (et comme je suis pas le seul à dire ça, il a en plus le pouvoir d’ubiquité).

Souvenirs

Zelig va déménager. On le savait déjà, mais là ça se rapproche. De très nombreux souvenirs des années passées à bosser et squatter là-bas, et donc un peu d’émotion en pensant que ça va changer d’endroit. Bonne continuation à toute l’équipe! Continuer la lecture de Revue de web – S01E11

Dracula

Je vais peut-être choquer les ados d’aujourd’hui, mais il fut un temps où les vampires ne se transformaient pas en boule à facettes au soleil. Où les vampires souffraient de leur statut de maudits. Où leur pouvoir de séduction s’accompagnait de sensualité malsaine. Où ils ne passaient pas leur temps à refaire des années de lycée pour rire. Où ils vivaient dans de sombres manoirs plutôt que de lumineuses baraques super design. Où ils n’avaient pas vraiment la motiv pour s’amuser à jouer au baseball sous l’orage. Moi c’est comme ça que j’ai attaqué le mythe du vampire. Et désolé pour les inconditionnels de Twilight, mais j’aime bien plus ma version, même si elle fait un peu cliché (normal, c’est l’originale). Ou plutôt celle de Bram Stoker en l’occurrence, dont la relecture de l’œuvre phare m’a permis de me nettoyer la perception des scories twlightesques. Que du bonheur en fait, alors je voulais juste rappeler aux gens l’existence de ce bouquin de très bonne qualité (même si l’édition actuelle faisant référence à une comédie musicale à la mode dénature la couverture).

Le Dracula original revient donc sur ce comte maudit, ayant vendu son âme suite à des souffrances terribles, condamné à survivre tel un parasite aux dépends des autres, usant d’artifices sans jamais être lui-même. Le livre est prenant, poignant, dur et cruel. Et avec une histoire extrêmement bien raconté. On se laisse embarquer dedans et emmener au fil des révélations, pour s’enfoncer dans la noirceur. Il y a des scènes vraiment géniales, décrites de main de maître, et qui font immédiatement naître dans l’esprit du lecteur des images. Ce texte est vraiment très visuel, très évocateur. Certes, on reste marqué par le film de Coppola qui y est assez fidèle, mais le pouvoir évocatif de ce récit existe sans le cinéma. Sa force est incroyable. Le suspens court tout du long et il est difficile de lâcher le livre.

Ah, que ça fait du bien de retrouver un vrai vampire, un vrai mythe de noirceur, d’une sensualité malsaine et dure, d’une violence crue. A lire ou à relire.