Difficile de passer sur ce genre de projet. Blade Runner est un monument de SF et de cinéma, et du coup se lancer dans une suite qui reste dans le moule tout en se démarquant, cela relève presque du masochisme. Il y a un tel troupe de fans hardcore du premier film que le réalisateur qui s’y colle sait d’avance qu’il sera attaqué. Même quand il s’agit de Denis Villeneuve, dont j’ai déjà beaucoup apprécié Prisoners et Sicario. Continuer la lecture de Blade Runner 2049
Archives par mot-clé : thriller
Grave
C’est le genre de film dont on entend pas mal parler quand on s’intéresse un peu aux films dits « de genre ». Un film français déjà, ce qui est plutôt rare dans cette catégorie (même si les choses ont un peu changé ces dernières années avec des titres comme Martyrs, Haute Tension, A l’intérieur, Livide, La Horde,…) , qui plus est qui a fait son petit buzz, y compris à l’internationale. Et touchant à des sujets de société. Et en plus par une réalisatrice. Bref, il avait de quoi m’intriguer, d’autant que pas mal de monde en disait du bien. Continuer la lecture de Grave
Et si le diable le permet
Je l’avais dit avec Wastburg et Sovok, j’aime bien ce qu’écrit Cédric Ferrand. Et ce sans fayotage aucun. Exit cette fois le med-fan et l’anticipation, et place à ce que j’appellerais du polar à la sauce urban fantasy ; dans les années 30. On va suivre les aventures de Sachem Blight ; ce type a pour boulot de traverser le monde afin de ramener au bercail des fils et filles de bonnes familles que l’appel de l’aventure, combiné au développement des moyens de transports, a emmené dans des mésaventures exotiques. Blight est un aventurier, du genre qui roule sa bosse aux quatre coins de la planète en n’hésitant pas trop à se salir les mains pour réussir ses missions. Ici une nouvelle mission va l’entraîner dans un lieu autrement plus dangereux que les divers déserts, jungles et autres ruines antiques qu’il a pu visiter : Montréal en pleine expansion, avec ses conflits de langues, de religions et de classes. Et par là-dessus il va se découvrir une jeune demi-sœur au caractère bien trempé qu’il va devoir se coltiner. L’intrigue va emmener nos deux protagonistes au sein d’une machination de grande ampleur incluant quelques éléments révolutionnaires et mystiques. Continuer la lecture de Et si le diable le permet
Jason Bourne
Quand un studio hollywoodien a une bonne franchise à la recette éprouvée et qui fonctionne, que les sous rentrent dans le portemonnaie, il a un chouilla tendance à tirer dessus jusqu’à user un peu le truc. La franchise Jason Bourne est de celles-là. Sur la base du bouquin de Ludlum datant de 1980, après le téléfilm fort sympathique de 1988, le truc a été relancé avec brio en 2002 (puis 2004 et 2007) avec une trilogie vraiment agréable. En 2012, erreur tactique, on enrichit la saga d’un quatrième opus (Jason Bourne : l’héritage) sans Jason Bourne/Matt Damon. En voulant ouvrir le truc plus largement, en voulant mettre en avant un autre super-agent (interprété par le sympathique Jeremy Renner que l’on retrouve dans Avengers, Hansel et Gretel, Démineurs ou Mission Impossible), les gars se sont perdus en route, nous proposant un foutoir et un bordel ambiant par gérable ; peu compréhensible, capillotracté, le film ne m’avait guère emballé. 2016 a signé le retour de Matt Damon en Jason Bourne pour relancer la franchise, avec toujours Paul Greengrass (réalisateur des opus 2 et 3) derrière la caméra. Continuer la lecture de Jason Bourne