Villa Paletti & Yucata

L’autre jour, j’ai eu l’occasion de tester deux jeux fort sympathiques chez des amis. Les deux ont vite été compris, disposant de règles simples. Mais là où un reste fun, l’autre devient vite salement tordu ; et c’est un compliment.

Villa Paletti

Petit jeu familial de dextérité et d’observation, Villa Paletti est amusant et agréable. Le but est d’y construire la villa la plus haut possible en faisant reposer des plateaux sur des colonnes. Mais comme l’architecte manque de fric, il faut récupérer les colonnes des étages inférieurs pour pouvoir continuer à monter, ce qui amène vite à une bonne gestion d’équilibre, de dextérité (pour retirer les colonnes) et d’observation (pour voir quelles colonnes retirer). Chacun a une série de colonnes qui valent plus ou moins de points et on marquera des points en fonction des colonnes de notre couleur présentes sur le plateau le plus élevé de la construction. Le début s’avère rapide et facile. Pas mal de colonnes, des plateaux larges. Mais le jeu nécessite très vite de l’ingéniosité pour rentabiliser au mieux ses colonnes tout en poussant les autres à la faute. A mon tour de jeu, je prends une colonne sur un étage inférieur pour le placer sur le plateau tout en haut. Si l’édifice s’écroule, j’ai perdu. Si je pense ne pas pouvoir prendre de colonne sans que ça s’écroule, je l’annonce. Et là, mes adversaires ont deux possibilités : accepter et donc me laisser poser le plateau supérieur ; ou ne pas me croire et tenter d’enlever une de mes colonnes pour voir si j’ai raison (soit ça s’écroule, soit je suis privé d’une colonne). Continuer la lecture de Villa Paletti & Yucata

Revue de web – S01E08

Huitième revue d’articles lus et vus sur le web et que je voulais vous signaler…

Web et technologies

Parce qu’un peu d’ironie ne fait jamais de mal, poussons le raisonnement jusqu’au bout et tentons de voir ce que donnerait un copyright éternel.

The Oatmeal nous démontre tout l’intérêt d’une plateforme légale un peu correcte si on veut limiter le piratage… Tellement juste!

L’ACTA remis dans son contexte de défense des ayants-droits qui s’accentue depuis quelques années et donne du pouvoir à l’industrie du divertissement uniquement.

« We, the Web kids » est une sorte de manifeste écrit par un polonais et que j’ai trouvé traduit en anglais, qui montre la vision de la société d’une bonne part de la génération des digital natives. Intéressant, que l’on soit d’accord ou pas avec tout le contenu, ne serait-ce que pour comprendre le fonctionnement du web et de ceux nés avec lui. La version en français est arrivée aussi.

Et hop, une simple erreur de branchement remet en cause l’une des avancées majeures de la science toute récente… Muhahaha! Continuer la lecture de Revue de web – S01E08

Frontière(s)

Ce n’est un secret pour personne, la France n’est pas vraiment le pays des films de genre. Dialogues pas crédibles et surjoués (ou platement interprétés, c’est selon), manque d’ambition et frilosité des producteurs, manie du politiquement correct. Bref, séries et films de genre ne sont pas légions. Alors quand on tombe sur un film qui s’attaque au slasher et au massacre violent, annoncé comme contenant des scènes d’une violence insoutenable, on se dit qu’on peut tenter le truc. Mouais. Ce Frontières est certes violent et gore, parfois gratuitement, mais il n’a pas l’intelligence et la profondeur d’un Saw premier du nom ; on serait plutôt dans le cas du torture-porn méchant genre Hostel. Le pitch du film n’est vraiment qu’un prétexte à des scènes bien trash. Une bande de sales djeunz des banlieues profite d’émeutes en France au second tour de l’élection présidentielle de 2007 pour faire un casse. Ca tourne moyennement bien, il y a un blessé grave et ses collègues décident de fuir à l’étranger après l’avoir lâché à l’hôpital. Deux voitures partent l’une après l’autre en direction de la frontière et le rendez-vous se fixe dans une auberge miteuse perdue au milieu de la campagne. L’endroit s’avère être sous la coupe d’une famille de dégénérés consanguins, cannibales et cruels, sous la domination d’un patriarche nazi expatrié. Une sorte d’auberge rouge où on n’assassine pas pour détrousser mais plutôt pour faire passer des plaisirs sadiques et pour se remplir la panse. Et puis où on en enlève de jeunes filles pour renouveler les gênes. Glauque, non? Bien entendu, nos petits djeunz de banlieue vont être ainsi confrontés à l’horreur. Cris, hurlements, sang, tortures, douleur, et tout ce qui s’en suit. Y compris une certaine forme de torture psychologique sur l’héroïne. Continuer la lecture de Frontière(s)

ACTA, analyse « article par article » par le KHannibal

Le copain Khannibal s’est lourdement investi et a travaillé sur une lecture poussée, article par article, du fameux traité ACTA. Très bonne idée. En effet, depuis les premières fuites sur le sujet et les indignations de la part de la société civile et des défenseurs des libertés, les négociateurs d’ACTA sont revenus sur certains points très problématiques.Je dirais que les plus directement dangereux ont même été effacés ou contournés. Du coup, cette lecture sous l’œil juridique du texte d’ACTA en l’état actuel des choses est très intéressante. Le but étant de voir comment cet accord peut s’adapter à notre législation helvétique. Ca se passe par ici : ACTA, analyse « article par article » | Le blog du KHannibal.

J’aimerais cependant revenir sur 2-3 points qui me posent toujours problème : Continuer la lecture de ACTA, analyse « article par article » par le KHannibal