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iPhone et changements d’habitudes – S01E03

Suite de mes pérégrinations applesques et de mes découvertes de l’utilisation du smartphone. Je vous renvoie si jamais aux deux premiers épisodes de la série ici et . Je vais faire un petit tour d’horizon de ces différentes utilisations et applications mais aussi en déduire quelques considérations quand aux changements d’habitudes et d’attitudes amenés par la bestiole. Parce que oui, ça a changé mon quotidien. Et je ne suis pas le seul à qui cela arrive, certains allant même jusqu’à lister les cinq détails qui tuent, que je me sens moi aussi addict quand je lis ça. Dans le genre « déclencheur pour ce billet », je vous signale aussi une petite réflexion sur « Comment l’effet clic bouleverse l’info ».

Rien de spécifique à l’iPhone en fait, c’est plus généralement le smartphone qui est en cause ici. Je pense qu’un Androïd, Windows Phone ou Blackberry aurait fait de même. Donc probablement que la réflexion peut s’étendre. Alors allons-y sur quelques points que je me plais à relever. Et je serais curieux de connaître vos propres réactions à la possession d’une de ces bestioles…

 

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Radiohead – The King of Limbs

Il m’aura fallu un petit moment pour trouver comment aborder ce nouveau Radiohead. Il faut dire qu’il ne s’apprivoise pas facilement le bestiau. Ce King of Limbs est plus accessible qu’un In Rainbows, mais reste un album déroutant. Court (8 titres pour 37 minutes), mêlant de belles mélodies et des déstructurations aux rythmes décalés, l’album surprend. Mais bon, ça reste Radiohead. Et Radiohead, c’est un des groupes les plus mythiques au monde. Dès 1993, Pablo Honey est une véritable tuerie avec déjà le tubesque Creep entre autres titres. La bande à Thom Yorke s’impose comme un groupe de rock aux compositions superbes, soutenant la vois reconnaissable entre mille de leur chanteur. Avec The Bends, c’est encore plus rock’n’roll. Mais dès OK Computer en 1997, on sent que le groupe veut se diriger vers autre chose. Plus complexe, plus surprenant, l’album comprend entre autres le magnifique Paranoid Android, longue pièce décalée montrant bien les propensions du groupe à chercher plus loin. Au fur et à mesure des albums suivants, leur musique se complexifie, s’électronise, touche à de nombreux râteliers comme le free jazz. Il y a eu le superbe Kid A, puis Amnesiac, Hail to the Thief, de plus en plus ardus, de moins en moins accessibles, les disques de Radiohead deviennent complexes. Montrant d’autres facettes que son rock brut et mélodique des débuts, le groupe s’avance sur de nouvelle s terres en prouvant par là une capacité d’évolution rare dans le monde musical contemporain. Au lieu de sombrer dans la facilité de refaire la même chose sur chaque galette pour assurer leurs ventes et leurs revenus, les petits gars prennent régulièrement leur public à revers. Pas toujours efficace à mon goût car trop complexe. Avec In Rainbows en 2007, Radiohead lance un nouveau pavé dans la mare en proposant l’album en « pay what you want », le disque étant intégralement téléchargeable pour la somme que l’internaute voulait, y compris rien ; le buzz autour de ce phénomène a marqué plus que le disque lui-même. Gros succès cependant. Quatre ans plus tard, voici venir le nouveau bébé : The King of Limbs.

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L’UDC mentirait dans ses affirmations de campagne? Non…

Bon ben voilà un petit billet très rapide, juste parce que je ne pouvais m’empêcher de le relever…

Sur ce sympathique blog décortiquant la presse quotidienne et ses incongruités, on se prend à relever ce titre de billet révélateur : UDC = menteurs ! Waow! Quelle assertion! Alors oui, on me dira que tout parti a tendance à arranger la réalité pour coller à ses préoccupations et ses revendications, et que chacun tire la couverture à soi, tout particulièrement en période électorale. Certes. Mais quand un mensonge aussi éhonté, démontré preuves à l’appui, provient du parti qui se veut le chancre des valeurs démocratiques (pour ma part, l’UDC est un danger pour la démocratie, mais là n’est pas le débat) et traditionnelles, ben ça la fout mal. Alors le billet qui explique tout est dans le lien ci-dessus et fait référence à une annonce de l’UDC affirmant défendre le pauvre citoyen contribuable face aux assauts de la méchante gauche qui ne cherche qu’à lui piquer ses sous.

Avatar, le dernier maître de l’air

Ces vacances de fin d’année ont été pour nous l’occasion de terminer le visionnement de la série animée Avatar, le dernier maître de l’air. Rien à voir avec le film tout bleu de Cameron, mais alors rien de chez rien. D’ailleurs cette série existait avant les annonces du film. Mais revenons à nos moutons (-koalas).

Avatar est une série de chez Nickelodeon, les p’tits gars à qui l’on doit entre autres les Razmoquette, la Famille Delajungle ou encore Bob l’Eponge ; pas mal de réussites à leur actif donc, à chaque fois dans un style. Et ici c’est vraiment une très grande réussite. Avatar est une série animée, occidentale donc, mais fortement empreinte de trucs orientaux, que ce soit dans le design, dans la qualité des animations, dans les peuples et philosophies présentés, dans les combats, etc. En 3 livres (3 saisons en fait) composés d’une bonne vingtaine de chapitres (épisodes) chacun, Avatar raconte les aventures de Aang et de ses compagnons pour sauver le monde.

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