Archives par mot-clé : jeu

Little Brother

Comme il faut un début à tout, j’ai lu mon premier bouquin de Cory Doctorow. J’avais beaucoup entendu parler du monsieur, un grand défenseur des libertés sur le web, de la distribution libre de la culture, de tout plein de choses du genre. Pas étonnant donc que ses bouquins se retrouvent sous licence Creative Commons et soient distribués gratuitement en format électronique, ce n’est qu’une juste application de ses idées. Juste ce qu’il faut donc pour me permettre de découvrir son œuvre… et pour me donner envie d’acheter ses bouquins parce que ça me plaît vachement et que Doctorow mérite que je le soutienne. Ben ouais, c’est ça le paradoxe qui défrise complètement les tenants de la distribution classique (aussi bien en livres qu’en musique d’ailleurs) : une culture distribuée gratuitement mais que les gens achètent quand même.

J’ai commencé par Little Brother, dont j’avais entendu parler pour la première fois chez Alias (avec une couche de plus chez les corbeaux). Et ce fut du bonheur. Présenté comme un livre pour ados parce que le héros a 17 ans et que le lecteur peut ainsi s’identifier très facilement, ce bouquin va toucher bien plus de monde. Il traite de toutes ces petites questions de libertés individuelles, droits fondamentaux, surveillance, techniques de contrôle, caméras, hacking, etc. Bref, que du bonheur. Un livre engagé, et dont la lecture pousse à l’engagement, ou tout au moins au questionnement. A une époque où j’ai l’impression que les jeunes sont de moins en moins révoltés et engagés, cet ouvrage est à mettre entre toutes les mains pour réveiller un peu les consciences. Parce que même si c’est romancé, ça se base sur du plausible, de l’existant, du technologiquement juste et à jour (ou disponible demain). Et ça, ça fait peur.

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iPhone et changements d’habitudes – S01E03

Suite de mes pérégrinations applesques et de mes découvertes de l’utilisation du smartphone. Je vous renvoie si jamais aux deux premiers épisodes de la série ici et . Je vais faire un petit tour d’horizon de ces différentes utilisations et applications mais aussi en déduire quelques considérations quand aux changements d’habitudes et d’attitudes amenés par la bestiole. Parce que oui, ça a changé mon quotidien. Et je ne suis pas le seul à qui cela arrive, certains allant même jusqu’à lister les cinq détails qui tuent, que je me sens moi aussi addict quand je lis ça. Dans le genre « déclencheur pour ce billet », je vous signale aussi une petite réflexion sur « Comment l’effet clic bouleverse l’info ».

Rien de spécifique à l’iPhone en fait, c’est plus généralement le smartphone qui est en cause ici. Je pense qu’un Androïd, Windows Phone ou Blackberry aurait fait de même. Donc probablement que la réflexion peut s’étendre. Alors allons-y sur quelques points que je me plais à relever. Et je serais curieux de connaître vos propres réactions à la possession d’une de ces bestioles…

 

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Doom, le film

Et voilà, encore une licence de jeu video torpillée par une adaptation ciné calamiteuse! Bon, on commence à avoir l’habitude. Mais là, franchement Doom, la référence du jeu de shoot en 3D et en plus qui fait peur, un monument qui a marqué l’histoire vidéoludique. Et là, on en obtient cette… chose. Beurk. J’ai courageusement tenu jusqu’à la fin (tout en faisant un peu autre chose en parallèle pour rendre le tout plus supportable) mais franchement épargnez-vous cette peine. Ce film envoie donc une escouade de marines sur une base scientifique martienne où des expériences ont mal tourné. Et devinez-quoi? Ils vont se faire dégommer un par un par de gros monstres baveux sauf le gentil héros qui va sauver le monde. Mais bon, point ici de satanisme et de démons comme dans le jeu, nan ici c’est les vilaines expériences génétiques de scientifiques sans conscience.

Au programme on retrouve au premier plan une brochette d’acteurs au jeu totalement foireux et inexpressifs ; OK, quand on a The Rock au générique, c’est rarement gage de qualité, mais là on atteint les bas-fonds. Les autres ne sont pas en reste dans le non-jeu effectivement, y compris Karl Urban (pourtant Eomer dans Le Retour du Roi). Il n’y a que Richard Brake qui s’en sort vaguement bien avec un personnage un tout petit peu plus sympa et fantasque que les autres trucs monolithiques. Et puis on notera la jolie présence féminine de Rosamund Pike (parce que faut bien une fille pour faire vendeur).

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Angry Birds en gâteau

Bon ben cette fois c’est définitif. Je croyais que je me donnais de la peine pour faire des trucs cool avec mon fils, mais là je suis no match. Je ne suis pas un papa-plus. Franchement là je suis jaloux, c’est juste énorme…

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