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Zombieland

Eh oui, je ne l’avais pas encore vu! J’ai donc rattrapé mon retard avec une délectation certaine. Que du bonheur! Les premières secondes nous montrent que l’apocalypse zombie a bien eu lieu et qu’il ne reste plus grand monde de normal sur Terre, que l’infection a gagné partout. Et on se retrouve à suivre les traces de Columbus (les survivants qui se croisent s’appellent souvent par des noms de ville, de là où ils viennent), un jeune homme qui a survécu jusque là en s’imposant quelques règles (et qu’il va nous énoncer gaiement dans une séquence d’intro bien humoristique). Il va bientôt rencontrer Tallahassee, un mec bien barré un peu fou furieux et tueur de zombie efficace. Leur chemin va croiser celui de deux filles, deux sœurs, Wichita et Little Rock. Et ce petit groupe va se retrouver embarqué dans un périple survivaliste drôle et violent. Zombieland fait partie de cette vague des films de zombie humoristiques, au même titre que Shaun of the Dead, sans se prendre au sérieux, et bourré de déconne. Ici on enchaîne les discussions entre survivants improbables (notre héros est quand même un geek pas courageux et qui n’avait pas grand chose pour lui à la base) et les scènes de massacre jubilatoire de zombies en furie. Continuer la lecture de Zombieland

The Thing (1982 et 2011)

L’autre jour j’ai remis le film de Carpenter The Thing dans le lecteur. Je n’ai qu’une chose à dire : c’est toujours aussi efficace. Rappelons qu’il s’inspire d’une nouvelle, elle-même ayant déjà inspiré un autre film en 1951. Je n’ai pas vu ce dernier, mais la version Carpenter reste un summum de ce genre de film et on voit vite pourquoi. Rien que le pitch permet déjà de saisir la puissance angoissante qui va s’en dégager. Une équipe de recherche en Antarctique tombe sur la base détruite de scientifiques norvégiens qui, visiblement, avaient découvert un truc bizarre dans la glace. Très vite, notre équipe se retrouve coincée dans sa station avec un monstre qui a la fabuleuse faculté de pouvoir prendre la forme de n’importe quel être vivant. Y compris bien sûr de votre ami, juste pour que vous ne sachiez plus à qui faire confiance. La bestiole s’avère résistante, méchante, particulièrement agressive, et vicieuse.

Carpenter a créé là un chef d’œuvre d’angoisse qui tient en haleine d’un bout à l’autre. Le bodycount allant croissant, la paranoïa empirant, l’état psychologique des hommes devient aussi dangereux que le monstre lui-même. Certes les effets spéciaux ont pris un coup de vieux et les animations hachées de l’époque sont un peu dommage. Mais l’ambiance qui se dégage de ce film est une pure réussite. Musique, photographie, lumière, plans, tout est étudié et parfaitement calibré pour faire monter la tension jusqu’au gros clash final et cette dernière scène qui nous laisse complètement à nos fantasmes et nos réflexions sur ce qui arrive.

Si je l’ai remis ces jours, c’est parce que je voulais regarder le nouveau The Thing, la version 2011, préquelle du premier, comptant les aventures de l’équipe norvégienne qui a découvert soucoupe et corps étrange congelé. L’essentiel de l’ambiance du premier revient à la charge. Angoisse, huis-clos, paranoïa, suspens, tous les éléments sont là. On retrouve certaines scènes quasi identiques, comme la crémation des cadavres en extérieur ou la panne de lance-flammes. Et puis il y a ces détournements, comme le test identique qui part en fumée. Références et créations font de ce film une nouveauté, même si on en connait plus ou moins la fin, collant jusque dans la poursuite en hélico. Par contre, on voit bien plus la créature et elle se permet bien plus d’acrobaties et de trucs gore. 29 ans d’améliorations dans les effets spéciaux, faut bien que ça serve. Alors oui celui-ci est plus gore, peut-être un chouilla moins angoissant. Mais ça reste un très bon moment.

Ces deux films sont des réussites dans leur genre. Et il faut les voir dans l’ordre de création pas dans l’ordre de l’histoire. Ca vaut vraiment la peine.

Une soirée au Bar à Jeux

Suite à l’invitation twitteresque de Gus (de Gus&Co), je suis allé avec mon fils au Bar à jeux, samedi soir à Genève. Principe un peu semblable aux soirées Ch’piil dont j’ai déjà parlé, petite restauration en plus. En gros on débarque et on pioche dans les jeux proposés pour découvrir et s’amuser. Très sympathique donc. Seul défaut, faire le trajet jusqu’au bout du lac (en plus il faisait froid pour le trajet entre la gare et le bar à jeux). Mais bon, revenons sur les jeux de la soirée, dans l’ordre dans lequel on les a joués.

Cœur de Dragon

Rien à voir avec le film… Dans ce petit jeu pour deux très joliment illustré, chaque joueur essaye de gagner des points de renommée. On pose des cartes d’un certain type (princesse, chevalier, dragon, trésor, troll, nain, etc) sur le plateau à leur emplacement spécifique. L’accumulation d’un certain nombre de cartes déclenche une action, en général permettant de récupérer d’autres cartes (genre x chevaliers permettent de récupérer les cartes trolls). À la fin de la partie, on compte les points figurant sur les cartes récupérées par chacun des deux joueurs.

Le jeu est fort joli mais pas tellement convaincant, je trouve. Il est présenté comme très simple car ne demandant pas de connaître les règles. Que tout est sur le plateau. Certes un système de flèches permet de se rappeler de quelles cartes déclenchent quoi. Mais ce n’est pas suffisamment clair et il a fallu retourner au livre de règles à plusieurs reprises.

Au final, un jeu moyen pas vraiment passionnant. Trop de hasard et pas vraiment de possibilité de construire quelque chose. Dommage, le look est vraiment joli.

Fiche tric Trac

Takenoko XXL

Je vous ai déjà parlé du très bon Takenoko. Là on s’est juste fait plaisir à en tester une version XXL prêtée au Bar à jeux par l’éditeur. Toujours aussi sympa! Avec des bambous plus grands et plus jolis, de belles tuiles permettant d’apprécier le détail des illustrations. Un panda et un jardinier qui ne sont malheureusement pas au look d’origine (mais un panda ça reste bien, même s’il est moins kawai). Continuer la lecture de Une soirée au Bar à Jeux

Revue de web – S01E01

Comme signalé dans mon billet de fin d’année, je vais essayer de faire une petite revue de web hebdomadaire de trucs qui m’ont marqué pour différentes raisons sans qu’il n’y ait à chaque fois un billet complet les concernant. Premier essai donc avec cette première semaine de l’année. On va donc parler de politique et de culture geek,  entre autres.

Politique

Le quotidien 24Heures nous annonce que le ministre en charge de l’armée ne s’inquiète pas du sondage récent selon lequel deux tiers des Suisses se seraient pas d’accord avec l’achat de ses nouveaux joujoux avions de combat. 82% de la population serait opposés à ce que cet achat se fasse au détriment des budgets d’autres départements qui pourraient ainsi en pâtir. J’avais déjà donné mon avis là-dessus et je ne vais pas y revenir. Mais je trouve notre cher Monsieur Maurer un brin arrogant face à la volonté populaire ; en même l’arrogance est devenue la marque de fabrique de son parti, non? Continuer la lecture de Revue de web – S01E01