Ecrire un jeu de rôles, c’est sympa. Quand on tient un bon background solide travaillé aux petits oignons avec des collègues compétents, c’est bien. Quand on trouve un système de jeu agréable que l’on peut personnaliser, ça devient franchement fun. Mais bon cela reste un système testé par moi en tant que MJ sur différentes parties. Il y a toujours cette étape où on se demande si une autre personne qui n’y a pas touché peut l’empoigner et réussir à faire jouer avec. Est-ce que le système tourne dans ces conditions? Et là il n’y a pas de miracle, il faut faire appel à d’autres personnes. Gentilles, prêtes à rendre service. Pas toujours évident à trouver. Alors oui ce message est un appel à playtesteurs prêts à s’investir pour :
lire le document de 25 pages comprenant un résumé extrêmement condensé de l’univers de jeu et le système de règles ;
faire jouer ce système sur plusieurs parties autour d’eux ;
me faire des retours constructifs sur le système au fur et à mesure des parties.
J’aime beaucoup Christopher Nolan. Le Prestige, Memento, ses Batman, Inception, j’ai passé beaucoup de bons moments devant ses films. Alors quand son petit nouveau arrive pour nous parler SF, je me jette dessus évidemment. Dans un futur pas trop éloigné, l’Humanité se meurt gentiment faute de nourriture. Une catastrophe écologique et alimentaire menace la survie de l’espèce. Un ancien ingénieur et pilote de haut rang a fait comme tout le monde en devenant cultivateur pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Mais le voilà plongé au sein d’une dernière tentative secrète pour permettre à l’Humanité de survivre… ailleurs… sur une autre planète habitable qui serait de l’autre côté d’un trou de ver, dans une autre galaxie. Abandonnant ses enfants, il part pour un voyage sans savoir s’il reviendra ni quand il pourrait revenir, en comptant que l’écoulement du temps n’a bien entendu rien à voir d’un côté à l’autre du trou de ver. Avec ses courageux collègues de mission, il va explorer les quelques mondes dont on sait qu’ils pourraient héberger la race humaine et tenter de garder un contact avec les siens restés sur Terre. Au milieu de l’immensité du cosmos, ce sont les liens entre êtres humains qui vont se révéler centraux. Continuer la lecture de Interstellar→
Hop là, mine de rien ça avance vite puisque l’on en est déjà à 8 saisons de The Big Bang Theory, énorme succès de la télévision. Et on constate qu’on ne change pas une équipe qui gagne. On reprend donc les mêmes et on recommence. Alors oui du coup on pourra reprocher à la série de quasiment s’auto-citer, de reconduire des situations déjà pas mal vues au cours des saisons passées, de reprendre des gags déjà connus. Et pourtant ça marche. Il n’y a certes plus le plaisir de la découverte des débuts et on se prend à prédire les gags et répliques qui vont tomber tellement on connaît bien les personnages après tout ce temps. Mais ça ne fait rien puisque l’on rit toujours et que les scénaristes nous casent même quelques surprises (genre ce tout dernier plan de la saison). Alors oui c’est TBBT avec ses personnages clichés et connus, ses situations faciles, ses références au kilomètre, sa geekitude, son humour (et les rires enregistrés qui vont avec), mais c’est TBBT et c’est fun quoi! On sait ce que l’on en attend et du coup on ne peut pas être déçu, il ne faut juste pas vouloir la faire péter plus haut que son cul ou placer en elle des attentes disproportionnées. J’aime bien, je rigole, je me détends c’est ce que je cherche et c’est ce que j’ai. Tant mieux.
On arrive gentiment sur la période des fins de saison pour pas mal de séries, avec par exemple cette saison 4 de Person of Interest. Je vais pas vous refaire l’article sur les saisons précédentes (liens en fin de billet). La série confirme s’il en était besoin son ancrage dans notre société de plus en plus obnubilée par le contrôle et la surveillance. Elle pose de très nombreuses questions, au centre desquelles la fameuse « on peut le faire mais doit-on le faire? » typique des sujets d’intelligence artificielle. Et ensuite du poids donné à celle-ci ; ou plutôt à celles-ci puisque l’on a maintenant clairement 2 intelligences artificielles en lutte, dont une qui ne veut rien de moins que dominer le monde (sous le prétexte habituel de le sauver). On a droit à des moments réellement épiques à ce sujet où on se demande comment nos héros pourront s’en tirer ; heureusement que ce sont de vrais héros tous extrêmement doués dans leurs domaines. Parce que là ils sont face à des adversaires de très gros calibre. Il faudra faire des sacrifices et prendre des décisions difficiles.
Avec des acteurs qui tiennent toujours aussi bien la route et une réalisation toujours de qualité, Person of Interest se rajoute une couche d’écriture devenue complexe. Là où ses débuts se montraient simples et essentiellement composés de loners, les épisodes sont maintenant indissociables ; certains arcs scénaristiques demandent même de bien s’accrocher puisqu’il y a davantage de factions et de personnages récurrents. La série passe donc encore une fois à la vitesse supérieure et prend du galon. C’est bien. Reste à voir comment les scénaristes pourront nous dénouer tout cela (reconduite pour une demi-saison 5, cela sent quand même un peu le sapin).