Alors que je me faisais gentiment à l’idée d’attendre de le voir sur ma télé, l’occasion s’est présentée d’aller voir ce Mad Max nouveau au cinéma, et j’ai sauté dessus… sans regret. Du grand spectacle comme ça, mieux vaut le prendre dans la gueule en grand format. Miam. Le genre de très grosse baffe dont on en redemande. Le papy Miller a donc repris les commandes sur son univers post-apo déjanté et fou furieux pour nous tourner un autre film sur Max. Et c’est bon. Un peu comme s’il nous disait « bon ben voilà, maintenant que j’ai les moyens techniques et financiers pour, je vous balance ce que j’aurais aimé balancer il y a 30 ans ».
Mad Max Fury Road c’est l’histoire de Max, l’ancien flic qui n’a pas pu empêcher la mort de sa famille et qui déprime tout seul dans un monde post-apo transformé en immense désert au sein duquel évoluent des bandes de pillards cherchant à survivre. Et rencontrer ces pillards quand on n’en est pas un, ce n’est pas une bonne idée. Capturé, Max va se trouver contraint et forcé de suivre la troupe de fous furieux lorsque celle-ci se lance à la poursuite d’un camion dans le désert. Camion conduit par une femme ayant trahi la bande. Avec le soutien d’autres tribus alliées, ils vont engager une folle course-poursuite au cours de laquelle Max va s’évader et prêter main forte aux fuyards. Et c’est à peu près tout. Oui le pitch n’est pas très épais. Mais bon comme souvent dans les films d’action, ce n’est pas la profondeur du scénario qui fait la qualité du métrage, bien plutôt sont traitement. Et là c’est une réussite. On ne va pas voir ce film en recherchant le drame complexe aux motivations tordues ; on va voir ce film pour y voir de l’action, du chrome, de la rouille et du sable. Et le contrat est rempli à 200%. Continuer la lecture de Mad Max – Fury Road